Avant/Après : une cuisine devient un écrin de nature contemporain

    Publié le 3 janvier 2018 par V.M
    A l'origine, sombre, oppressante et vieillotte, une cuisine a été totalement repensée pour devenir un petit écrin de nature fonctionnel et contemporain, ouvert sur le salon et le jardin. Reportage.
    Sombre, étriquée, vieillotte... Les qualificatifs ne manquaient pas pour décrire cette cuisine avant travaux. "Les clients souhaitaient avant tout apporter de la luminosité et en faire un espace conviviale", explique Bryan Grare, concepteur vendeur chez SoCoo'c.
    Sol marron, placards marron, carrelage marron, murs et mobilier décrépis, espaces inexploités... le challenge était de taille, tant le chantier partait de loin. Pour à peine plus de 8000 €, le tout a pourtant cédé sa place à la chaleur et la modernité, où l'imitation du bois n'est jamais bien loin. La pièce s'est transformée en une cuisine contemporaine réchauffée par de petites notes bucoliques. En effet, marquée par des teintes de bois naturel et de vert kaki, elle s'inscrit directement dans la continuité du jardin.

    Du cocon oppressant à la cuisine ouverte

    Auparavant, la cuisine fermée s'apparentait à un espace obscur et oppressant. Cette dernière est désormais partiellement ouverte sur le salon, pour créer une grande pièce conviviale, tout en conservant une part d'intimité du côté de l'évier.
    Une convivialité renforcée par un plan de travail qui peut faire office de petit espace d'appoint, pour manger sur le pouce, ou discuter avec le cuistot par exemple. Mais aussi grâce à un généreux apport en lumière naturelle. Côté finitions, pour parfaire le tout, le mobilier a été modernisé, l'éclairage repensé... Pour un résultat final, fonctionnel, contemporain, apaisant et accueillant. Maison à part vous présente le résultat en images.
    Avant/Après : une cuisine devient un écrin de nature contemporain

    Avant : une cuisine sombre et dépassée

    La cuisine d'origine avait fait son temps
    La cuisine d'origine avait fait son temps © Emmanuelle Becko-Seclin/SoCoo'c
    A l'origine, la cuisine manquait de lumière. Les placards et le carrelage de la crédence, en plus d'être vieillots, étaient sombres et accentuaient le manque de luminosité. La lumière elle, venait d'une double porte et d'un lustre, lui aussi, terriblement dépassé et diffusant une lumière blanche. Pour un résultat loin d'être avenant...
    Avant : une cuisine sombre et dépassée

    Après : une cuisine lumineuse et bucolique

    La cuisine a gagné en luminosité
    La cuisine a gagné en luminosité © Emmanuelle Becko-Seclin/SoCoo'c
    La cuisine a gagné en modernité et en luminosité. Les placards sombres ont cédé leur place pour de nouveaux, recouverts de mélaminé synchrone. Une finition qui recouvre au plus près le veinage des panneaux de particule imprimés, pour un rendu 100% naturel. A cela s'ajoute, le plan de travail en stratifié chêne vintage structuré et une bande couleur kaki, qui confèrent tous deux une touche nature à l'ensemble.
    Le tout est sublimé par une couleur crème sur les murs et un éclairage orangé qui se reflète sur le cuivre des luminaires. Comme un coucher de soleil au cœur d'un écrin de verdure.
    Après : une cuisine lumineuse et bucolique

    Avant : une petite pièce enfermée

    A l'origine, la pièce était oppressante
    A l'origine, la pièce était oppressante © Emmanuelle Becko-Seclin/SoCoo'c
    Le manque de luminosité venait du fait que cette pièce de 9m2 était fermée, voire même isolée et ce, malgré les portes vitrées donnant sur le jardin.
    Avant : une petite pièce enfermée

    Après : une pièce ouverte et avenante

    La pièce est ouverte sur le salon
    La pièce est ouverte sur le salon © Emmanuelle Becko-Seclin/SoCoo'c
    L'autre gros focus du chantier a consisté à ouvrir cette cuisine sur le salon, en créant un petit bar. Ce qui rend l'ensemble bien plus convivial, mais toujours intimiste, grâce à la délimitation obtenue du côté de l'évier.
    Après : une pièce ouverte et avenante

    Avant : un espace perdu et lugubre

    L'espace participait de la décrépitude de la pièce
    L'espace participait de la décrépitude de la pièce © Emmanuelle Becko-Seclin/SoCoo'c
    Pas vraiment esthétique, ce minuscule cagibi attaqué par l'humidité, abritait alors la gazinière et le chauffe-eau. Le tout surmonté par un lambris abîmé et clairement d'un autre temps. Un espace qui participait grandement de la décrépitude de la pièce.
    Avant : un espace perdu et lugubre

    Après : un espace optimisé en cellier

    L'espace a été optimisé en cellier
    L'espace a été optimisé en cellier © Emmanuelle Becko-Seclin/SoCoo'c
    "La porte à gauche a été condamnée et l'espace chauffe-eau accueille également un sellier, tous deux dissimulés par une porte coulissante", détaille Bryan Grare. Ainsi, rien ne vient perturber l'aspect lisse de la cuisine.
    Après : un espace optimisé en cellier

    Avant : un espace cuisine petit et tassé

    Beaucoup d'espace restait inexploité
    Beaucoup d'espace restait inexploité © Emmanuelle Becko-Seclin/SoCoo'c
    Auparavant la cuisine était tassée sur le mur du fond et beaucoup d'espace restait inexploité. Une source lumineuse non négligeable venait alors d'une double porte en bois. Un apport fortement amoindri par la couleur du mobilier et du sol.
    Avant : un espace cuisine petit et tassé

    Après : Une cuisine qui s'épanouit

    La cuisine a gagné en surface de travail
    La cuisine a gagné en surface de travail © Emmanuelle Becko-Seclin/SoCoo'c
    La double porte a été fermée et désormais, le plan de travail de la cuisine épouse l'angle et double presque sa surface. Pour un espace utilisé à 100%. La source de lumière, elle, n'a pas pour autant disparue, puisqu'une fenêtre en aluminium moderne est venue remplacer les vieilles portes.
    Grâce à cette ouverture donnant sur le jardin, les arbres s'accordent avec le bandeau kaki ainsi qu'avec le bois pour filer la métaphore de la nature.
    Pour la petite touche de modernité : "un bandeau noir en inox assure une continuité entre la plaque à induction, la hotte et l'électroménager", ajoute Bryan Grare. Un électroménager dissimulé, qui, combiné aux placards, donne un aspect lisse et contemporain à l'ensemble.
    Après : Une cuisine qui s'épanouit

    Avant : Un carrelage qui participe d'une ambiance maussade

    Le carrelage était sombre et dépassé
    Le carrelage était sombre et dépassé © Emmanuelle Becko-Seclin/SoCoo'c
    Le carrelage marron passé de mode au sol et le vert de la crédence (à la cuisine comme au salon), accentuaient encore un peu plus l'atmosphère maussade de la pièce.
    Avant : Un carrelage qui participe d'une ambiance maussade

    Après : Un sol chaleureux qui lie les espaces

    Le sol assure la continuité entre cuisine et salon
    Le sol assure la continuité entre cuisine et salon © Emmanuelle Becko-Seclin/SoCoo'c
    La continuité du sol entre le salon et la cuisine a été conservée. Grâce à un parquet en bois ? Pas vraiment. "Il s'agit en fait d'un carrelage dont l'apparence se rapproche de celle des placards et du plan de travail. Mais il est plus pratique à nettoyer qu'un parquet en bois", précise Bryan Grare.
    Après : Un sol chaleureux qui lie les espaces

    Fiche technique - Avant/Après : une cuisine devient un écrin de nature contemporain

    La cuisine a coûté environ 8000 € hors pose
    La cuisine a coûté environ 8000 € hors pose © Emmanuelle Becko-Seclin/SoCoo'c
    Lieu : Villeneuve d'Ascq (Hauts-de-France).
    Prix : 8 014,11€ dont 65,89€ d'éco participation (Prix hors pose, appareils électroménagers et accessoires inclus)
    Maître d'œuvre : So Coo'c/Kitchener Lille/Englos
    Durée des travaux : Deux jours pour la pose de la cuisine
    Fiche technique - Avant/Après : une cuisine devient un écrin de nature contemporain
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