La vente de logements anciens à la hausse en 2013

    Publié le 27 février 2014 par Augustin Flepp
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    Les notaires de France ont dévoilé la conjoncture immobilière du logement ancien. Sur le marché national, les ventes ont observé en 2013 une légère hausse de 2,7% par rapport à 2012, tandis que les prix semblent à la baisse pour 2014.
    Comme chaque année, les notaires de France ont dévoilé leur indice conjoncturel du marché de l'immobilier ancien. Verdict ? Au niveau national, les ventes de logements anciens ont augmenté de 2,7% entre 2013 et 2012. Le marché de l'Ile-de-France a, quant à lui, repris des couleurs (+5,4%).
    Au dernier trimestre 2013, le prix des appartements et maisons anciennes a légèrement diminué de 1,4%, et semble annoncer des perspectives encourageantes pour le marché de l'ancien en 2014.
    Nice, Lyon et Lille sur le podium des villes les plus chères
    L'analyse des notaires s'est aussi intéressée à l'évolution des prix au m2 dans les agglomérations de plus de 150.000 habitants.
    Sur le marché des appartements anciens, les villes de Lyon, Lille, Montpellier et Strasbourg ont enregistré les plus fortes hausses de prix entre 2013 et 2012 avec respectivement 3270, 3090, 2640 et 2390 euros.
    A l'inverse, Angers et Saint-Etienne ont noté une nette baisse, -8,7% et -9,6%.
    Concernant les maisons anciennes, les villes de Grenoble, Rennes, Strasbourg et Bordeaux ont connu les plus fortes hausses en termes d'évolution des prix. Strasbourg et Bordeaux ont notamment enregistré respectivement +3,7% et +2,8%.
    Au classement du niveau des prix des maisons anciennes, Nice figure là aussi en tête, accompagnée de Toulon et de Grenoble.
    En 10 ans, Bordeaux a observé la plus forte augmentation (+72%) tandis qu'Angers la plus faible (+31%).

    La baisse des prix devrait doper les ventes

    L'indice des notaires analyse également le mouvement des prix entre 2003 et 2013. Et là, les plus importantes progressions concernent les villes de Lille, +111%, et Bordeaux, +112%.
    Parmi les villes les moins frappées par la flambée immobilière, Angers résiste le mieux avec une hausse mesurée de 39%.
    Selon les notaires, la lente érosion des prix devrait permettre la remontée du nombre de transactions en 2014. Néanmoins, ces perspectives pourraient être remises en question en cas de remontée des taux d'intérêt.

    Ile-de-France : 30 ans de flambée immobilière

    Parallèlement, les notaires de France ont réalisé une étude approfondie sur le marché francilien durant les 30 dernières années. La synthèse rappelle que le marché de l'immobilier en Ile de France reste un cas à part. En 20 ans, il a observé de très fortes poussées des prix et une évolution démographique notable.
    C'est pourquoi se loger et être propriétaire en Ile-de-France est plus difficile qu'en province. Entre 1982 et 2010, la région francilienne connaît un accroissement de sa population de 17%, alors que la construction de logement neuf est ralentie par le manque de foncier.
    D'autre part, l'étude constate de très fortes hausses sur le long terme qui effacent systématiquement les mouvements de baisse enregistrés.
    Au sein de la capitale, les ventes de logements anciens ont régressé en 30 ans mais le prix au m2 n'a cessé de croître. Aujourd'hui, le prix moyen atteint 8.140 euros contre 850 euros en 1979.
    Parmi les ventes, le prix des studios a connu la plus forte croissance. Entre 1996 et 2013, il a été multiplié par 3,21.
    Enfin, l'âge des acquéreurs a tendance à s'allonger, passant de 36 à 40 ans entre 1996 et 2013.
    La vente de logements anciens à la hausse en 2013
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