Métamorphose contemporaine pour une maison des années 60

Côté travaux, c'est un chantier de démolition partielle et de reconstruction qui a été lancé avec comme objectif d'ouvrir davantage la maison sur l'extérieur en intégrant de nombreuses fenêtres et baies laissant pénétrer la lumière naturelle. Au programme : destruction de cloisons, murs et création de percements en façades. Toutefois, quelques éléments ont été conservés comme l'escalier central qui a tout de même eu droit à un léger relooking. Quant à la distribution, au rez-de-chaussée, l'entrée principale ne se trouve plus sur rue comme auparavant, mais dans le prolongement d'un nouvel accès. Une manière de redonner plus de souplesse et de vie à l'espace arrière. "Il fallait faire avec les atouts et les fragilités du lieu", glisse Corinne Vezzoni. Si l'ensemble du rez-de-chaussée respire mieux, c'est notamment grâce au découpage du corps principal et à l'intégration d'un patio ouvert à l'ouest. Ainsi, le cœur de l'habitation profite pleinement de l'ensoleillement. De plus, la circulation est plus lisible avec de grands espaces qui viennent remplacer la segmentation récurrente de l'aménagement précédent.

A l'étage, l'ensemble des chambres ont été réaménagés. Exit les salles de bains pour chaque pièce ! Cette fois, deux salles de bains desservent les trois chambres du haut dont une cloison pour la suite parentale. Et petite coquetterie, cette dernière dispose même d'une douche extérieure pour les chaudes journées d'été. Autre petit luxe du premier niveau, une grande terrasse avec une lame d'eau portée par un bassin à faible profondeur. Selon Corinne Vezzoni, "cet élément a évité de créer un garde de corps qui aurait obstrué la vue". Enfin, la maison s'est également dotée d'un petit studio et d'un ascenseur afin d'accueillir une personne à mobilité réduite. Et là aussi, priorité aux espaces et aux vues dégagées sur l'extérieur qui a été garni d'une végétation exotico-mexicaine.

Pour la partie cachée et plus technique, la structure bénéficie de l'ensoleillement au sud, et plus particulièrement les pièces à vivre qui accueillent de grandes baies vitrées. Parallèlement, l'isolation de la maison a été renforcée par l'extérieur et l'épaisseur des murs atteint désormais 40 cm. Concernant les équipements, une pompe à chaleur, une cuve pour récupérer les eaux de pluie et un plancher chauffant/rafraichissant ont été installés. De quoi permettre aux propriétaires, qui officient dans le secteur pharmaceutique, d'allier douceur énergétique et douceur de vivre.

L'agence Corinne Vezzoni et associés a réalisé une véritable prouesse en transformant une maison des années 60 en un cocon moderne de 350 m2 sur un terrain en pente.

Un jardin d'origine franco-japonais a été repensé dans un style exotico-mexicaine.

L'intérieur a été pensé dans un souci d'éclairage naturel et de fluidité.

Un des objectifs de cette reconstruction a été d'ouvrir les espaces et presque toutes les pièces sur l'extérieur afin de profiter de la vue sur la mer.

L'escalier est un des rares éléments de l'ancienne propriété à avoir été conservé. Il a néanmoins relooké, notamment son revêtement et sa rambarde.

A l'étage, la suite parentale bénéficie d'une vue imprenable.

Un travail sur l'éclairage a été réalisé pour profiter du site la nuit.

Un jardin dans le style exotico-mexicain a été rendu possible par la douceur du climat de la région.

la distribution, au rez-de-chaussée, l'entrée principale ne se trouve plus sur rue comme auparavant, mais dans le prolongement d'un nouvel accès. Une manière de redonner plus de souplesse et de vie à l'espace arrière.

Si l'ensemble du rez-de-chaussée respire mieux, c'est notamment grâce au découpage du corps principal et à l'intégration d'un patio ouvert à l'ouest. Ainsi, le cœur de l'habitation profite pleinement de l'ensoleillement.

A l'étage, l'ensemble des chambres ont été réaménagés. Exit les salles de bains pour chaque pièce !

Une grande terrasse avec une lame d'eau portée par un bassin à faible profondeur a été aménagée.