Développement durable : les jeunes de moins de 30 ans peuvent mieux faire

    Publié le 9 avril 2014
    Responsable de développement durable
    Responsable de développement durable
    Selon une étude de l'Ademe/Ipsos sur les valeurs et attitudes des moins de trente ans face aux nouveaux enjeux engendrés par les transformations sur la planète, seuls 31% ont une idée précise de ce que recoupe la notion de "développement durable" dans la réalité. Dans la pratique, ils avouent pouvoir faire mieux, notamment en matière d'éco-gestes. Détails.
    Stop aux idées reçues ! Les jeunes se sentent préoccupés par les questions environnementales... Néanmoins, ils semblent conscients qu'ils pourraient en faire davantage.
    C'est ce qu'il ressort d'une enquête menée par l'Ademe/Ipsos auprès de Chinois, Allemands et Français sur les valeurs et attitudes des moins de trente ans face aux nouveaux enjeux engendrés par les transformations sur la planète. Bercée par de nombreux slogans autour du développement durable, cette génération est lucide face à la dégradation de la planète. D'ailleurs, ils sont peu nombreux à se dire confiants sur l'état de la planète dans les dix ans à venir (42%). Un chiffre qui tombe encore plus bas en France (17%) tandis que les Chinois se montrent plus optimistes (62%).
    Concernant leur niveau d'informations, l'expression développement durable est connue par un grand nombre (84%), mais seule un minorité a une idée précise de ce que recoupe cette notion (31%).

    Des pratiques liées aux économies financières

    L'âge durant lequel ils ont obtenu des connaissances en la matière se situe entre 15 et 18 ans : c'est au lycée que la connaissance et l'information se transmettent (plus tôt aux Etats-
    Unis, plus tard en Chine). "Les sources privilégiées d'information sur les problèmes environnementaux sont l'école (49%), la télévision (45%) et les parents (40%)", précise l'étude Ademe/Ipsos.
    Concrètement, dans leur quotidien, les jeunes de moins 30 ans sont conscients qu'ils pourraient faire des efforts. Dans la pratique, les éco-gestes qu'ils adoptent le plus s'organisent autour du domicile : machine à laver pleine, éteindre la lumière, chauffage, eau... Ils avouent avoir des efforts à faire dans les achats de produits respectueux de l'environnement, les douches rapides, ou l'utilisation de produits autres que jetables. A noter que les plus vertueux sont les Européens tandis que les Chinois sont très à la traîne. Plus que par un moteur éthique, les comportements sont induits par des principes d'économie.
    Quant à ceux qui ne sont pas du tout enclins à un comportement vertueux, ils avancent notamment l'oubli, le côté peu pratique, et le coût.
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