Fenêtres: les dépenses énergétiques en questions

"Comme nos voisins du nord de l'Europe, nous devrions avoir des fenêtres très isolantes avec des triples vitrages". FAUX, répond le SNFA. Importer les mêmes moyens que dans les pays très froid, sans tenir compte de notre climat conduirait à des consommations excessives de matières et à des surcoûts inutiles. Nous devons optimiser les fenêtres selon notre situation géographique tout en économisant les matériaux. "Il est possible de connaître les capacités énergétiques des fenêtres". VRAI. Trois indices déterminent la consommation énergétique des fenêtres : l'Uw qui traduit la capacité de la fenêtre à conserver la température intérieure de la pièce, le Sw qui indique si la chaleur d'origine solaire réchauffe la maison et le Tlw qui témoigne de la différence de luminosité entre l'intérieur et l'extérieur. "Des fenêtres plus grandes entraînent des pertes d'énergie et donc un surcoût". FAUX ! Si elle est orientée au sud, une fenêtre avec de bons indices Uw et Sw va produire plus d'énergie qu'elle n'en consomme, rétorque le SNFA. Surtout si elle est associée avec un volet qui améliore son isolation en hiver. "Si je choisis le meilleur niveau de performance de l'un de ces indices, je vais forcément faire des économies". FAUX. Les fenêtres les plus isolantes ont tendance à laisser passer moins de lumière et inversement. "Dans l'idéal, il faut donc associer une bonne isolation et une forte luminosité". VRAI : D'une manière générale, un très bon niveau d'isolation associé à des ouvertures orientées à 60% au sud constitue un choix technique et écologique optimum.