Bienvenue chez moi, j'habite un espace atypique !

    Publié le 29 juin 2017 par C. Chahi Bechkri
    Bienvenue chez moi, j’habite un espace atypique !
    Bienvenue chez moi, j’habite un espace atypique ! © Espaces Atypiques
    Lofts, ateliers d’artistes, péniches, combles aménagés sont des biens d’exception. Mais biens d’exception ne veut pas forcément biens luxueux, comme le démontre les résultats de la récente enquête réalisée par le réseau immobilier Espaces Atypiques. Décryptage.
    Difficile de définir les espaces atypiques en quelques mots. Et pour cause, l’atypique est partout : une belle hauteur sous plafond, une vue, dégagée sur un beau paysage, une charpente apparente, une terrasse spacieuse… Résultat : les biens dits "atypiques" prennent de multiples visages. "Cela peut aller d’un atelier d’artiste à une maison d’architecte en passant par une péniche, les surfaces brutes à aménager, les combles aménagés et, bien sûr, les lofts", énumère Julien Haussy, fondateur du réseau immobilier Espaces Atypiques qui a récemment présenté les résultats d’une étude* interne.

    Bien atypique ne veut pas forcément dire loft

    Si ces derniers restent très demandés, ils ne représentent que 33% des biens vendus. Le reste du marché se partage entre les appartements (31%) et les maisons, le plus souvent d’architecte, ( 21%) et les duplex (9%). Autrement dit, contrairement aux idées reçues, qui dit bien atypique, ne veux pas forcément dire loft. "Les anciens lieux industriels et commerciaux n’écrasent pas les autres biens. En effet, ceux plus classiques à la base, comme les maisons ou les appartements sont régulièrement équipés de magnifiques terrasses ou bénéficient de rénovations «décos contemporaines» qui en font des endroits "lookés" et authentiques à la fois", décrypte le professionnel. D’ailleurs, les lofts proposés sur le marché ne ressemblent plus à ceux proposés il y a dix ou quinze ans. "Nous sommes sur des biens de seconde main qui ont déjà été rénovés, les travaux à prévoir ne sont donc pas les mêmes", souligne Julien Haussy. A l’arrivée tout de même, on retrouve certains dénominateurs communs comme, par exemple, de la lumière, de l’espace - surface moyenne de 141 m2 - et un espace extérieur.

    Bien atypique ne veut pas forcément dire investissement important

    Autre préjugé que vient faire taire l’enquête : bien atypique ne veut pas forcément dire important budget d’achat. Et pour cause, bien que le prix dépensé, 563.000 euros en moyenne, dépasse la moyenne nationale, qui est de 220.000 euros, de nombreux biens sont proposés à des prix inférieurs. "Près de 1/5 de notre offre sont des biens à moins de 300.000 euros", dévoile Julien Haussy.

    Des propriétaires plutôt intellectuels que créatifs

    Concernant le profil des clients, là encore une autre surprise. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les acheteurs des biens atypiques ne sont pas recherchés par des artistes excentriques… Au contraire ! Les biens atypiques sont détenus en majorité par des ingénieurs, des professionnels du monde médical ou des cadres supérieurs. Bref, une population plutôt intellectuelle que créative. "Notre clientèle est principalement constituée de propriétaires ayant un niveau de vie confortable. Ils sont déjà bien logés et ne vont pas déménager pour n’importe quoi", commente Julien Haussy.
    *L’étude a été menée sur 251 biens proposés à la vente par Espaces Atypiques en 2016.
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