Et si l'Elysée était à vendre ?

    Publié le 20 juillet 2015
    Une campagne pour racheter l'Elysée ?
    Une campagne pour racheter l'Elysée ? © Capture écran Twitter
    Lancée par le site crowdimo.fr, une campagne de financement participatif propose de racheter le palais de l'Elysée. Un coup de publicité au second degré qui vise à préserver le patrimoine national.
    L'Elysée est à vendre ! Un nouveau site de crowfunding, crowdimo.fr, a lancé une campagne immobilière des plus surprenantes. Dans un photomontage, le Président de la République, François Hollande, tient une affiche : "A vendre, Palais de l'Elysée, Hôtel particulier au cœur de Paris, investissement libre à partir de 1 euro". La France, un pays tellement endetté, qu'il serait contraint de vendre ses plus prestigieuses institutions ?
    Le projet est en réalité une mise en scène à prendre au second degré, indique leur concepteur. A travers ce coup de publicité, les trois fondateurs du site entendent protéger le patrimoine national et le faire connaître auprès du public. "Bien entendu, on ne pourra racheter l'Elysée qui n'est pas à vendre. Notre idée est de proposer à la vente d'autres joyaux nationaux pour qu'ils restent dans le patrimoine national", a déclaré Yoni Botbol, l'un des fondateurs, à l'AFP.

    10 millions d'euros de promesses d'investissement

    Les trois jeunes responsables expliquent que certains monuments français ont été cédés à des investisseurs étrangers ces dernières années. Ces cessions immobilières contribuent au redressement des finances publiques, défendent-ils.
    La plateforme a déjà reçu plus de 10 millions d'euros de promesses d'investissement uniquement pour l'Elysée. "On attend un retour de l'Elysée", a ajouté Maurice Brami qui espère obtenir du président français un mandat pour proposer, réellement cette fois, "un ou deux" biens immobiliers de l'Etat.
    Le site Crowdimo.fr entend donner la possibilité au grand public d'investir à plusieurs dans l'immobilier (investissement locatif, en viager, rénovation, promotion).
    La start-up, qui emploie cinq personnes à temps plein, se prévaut d'être la première plateforme dans le monde à proposer un segment aussi large.
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