La ventilation mécanique

    Publié le 1 janvier 1970

    Le système de ventilation d'un habitat peut être naturel ou mécanique. Le premier fonctionne est créant une circulation naturelle de l'air par une grille d'entrée et une grille de sortie. Le système mécanique implique l'intervention d'un moteur qui sera à l'origine de cette circulation. Placé à l'extraction de l'air, à la pulsion ou aux deux extrémités, le ventilateur créera la dépression nécessaire au déplacement de l'air dans les locaux.


    La ventilation mécanique, présentation et fonctions
    La ventilation mécanique contrôlée (VMC) est un dispositif installé dans les logements et les bâtiments. On l'appelle ainsi par opposition à la ventilation naturelle (simple, en ouvrant les fenêtres ou bien par puits canadien).
    La ventilation mécanique répond à plusieurs impératifs : renouveler l'air ambiant, le purifier et le dépoussiérer, contrôler le taux d'hygrométrie (l'humidité), réguler la concentration de CO2 et des particules polluantes. Une ventilation efficace est nécessaire à la fois pour garantir la santé et la sécurité des occupants et préserver la salubrité du logement.
    Les indices d'une mauvaise ventilation sont l'apparition d'odeurs dérangeantes, de trace de moisissures sur les murs ou de condensation d’eau (buée sur les fenêtres). A noter qu’il est obligatoire d’équiper tout logement neuf d’un système de ventilation. La ventilation mécanique, fonctionnement
    Le principe de la ventilation mécanique est de faire parvenir de l'air dans les pièces sèches de la maison (bureau, chambres, salle à manger...) et de le chasser de celles sujettes à l'humidité et aux mauvaises odeurs (salle de bain, cuisine, toilettes...). La ventilation mécanique est un procédé qui permet un renouvellement de l'air contrôlé, constant et permanent.
    La ventilation mécanique, à simple ou à double flux
    Dans les deux cas, il s'agit toujours de forcer la circulation de l'air pour en garantir le renouvellement. Mais leurs principes et leurs performances sont différents.
    Le dispositif d'une VMC à simple flux consiste à poser des entrées d'air, le plus souvent au niveau des fenêtres, dans les pièces de vie de la maison. Les bouches d'extraction de l'air, elles, sont installées dans les pièces exposées à l'humidité. L'air "neuf" provenant de dehors est donc aspiré vers les pièces sèches avant de parvenir aux pièces humides et enfin est rejeté vers les bouches d'extraction. La VMC à simple flux fonctionne donc à sens unique. C'est ce qui la différencie de la VMC à double flux.
    La VMC à double flux se caractérise par le fait qu'elle prévoit une entrée et une sortie d'air ; le but étant d'introduire de l'air frais dans les pièces sèches et de l'aspirer des pièces humides. La VMC à double flux marche donc en circuit fermé.
    Si la VMC à simple flux a l'avantage d'être moins onéreuse et nécessite une installation moins lourde, elle présente l'inconvénient de rejeter un grand volume d'air vers l'extérieur. Certes plus chère et nécessitant des travaux, la VMC à double flux est cependant plus efficace, dans la mesure où elle capte la chaleur de l'air chassé, réalisant ainsi des économies d'énergie. La ventilation mécanique, les pièces du dispositif
    La ventilation mécanique désigne l'assemblage de plusieurs éléments. Tout d'abord un moteur : celui-ci ressemble à une sorte de caisson qui abrite un ventilateur. Il est le plus souvent installé dans les combles et accroché à la charpente. Il a pour fonction d'éjecter l'air et de forcer sa circulation dans le logement.
    Un réseau de gaines dont le rôle est de faire la jonction entre le groupe d'extraction (le moteur et le ventilateur) et les bouches d'aspiration.
    Enfin, les bouches d'extraction qui présentent la forme d'un boîtier, la plupart du temps en PVC, comportant un grillage. Elles sont intégrées aux murs de chaque pièce humide de la maison. Ce sont elles qui récupèrent l'air vicié pour l'aspirer vers l'extérieur. Le débit d'air rejeté dépend des bouches d'extraction. Si la ventilation est à double flux, il convient de substituer les entrées d'air par des bouches d'insufflation, qui, au lieu de capter l'air, l’envoient vers l'intérieur.
    La ventilation mécanique, atouts et faiblesses
    Contrairement à la ventilation naturelle, la ventilation artificielle permet de contrôler les déperditions thermiques. Elle comprend par ailleurs des détecteurs d'humidité qui peuvent se régler de façon automatique ou manuelle. Néanmoins, la ventilation mécanique est onéreuse, impose d'importants travaux et consomme de l'énergie. La ventilation mécanique, l'entretien
    Il est nécessaire que les bouches d'extraction soient nettoyées de façon régulière. Si les conduits sont bouchés, il faut faire appel à un professionnel. Le système de ventilation, lui, doit être inspecté au moins une fois par an. La ventilation mécanique, un prix très variable
    Le prix dépend du coût d'installation, notamment du procédé choisi (ventilation à simple ou à double flux), de la superficie et de l'agencement de l'habitation (dont dépendent la grandeur et l'emplacement des gaines).
    Il est aussi dépendant des coûts de fonctionnement, à estimer d’après la consommation du ventilateur et l'économie potentielle de chauffage.

     
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