L'immobilier sur Internet, un marché en mouvement

    Publié le 22 juillet 2010
    immo et ordi
    immo et ordi © DR
    L'immobilier sur Internet n'a pas échappé à la crise, pourtant, le secteur en a profité pour se réorganiser, s'affiner, voire s'orienter vers de nouveaux horizons. Et, bonne nouvelle, selon la dernière étude du cabinet Xerfi, le chiffre d'affaires des sites d'annonces immobilières devrait repartir à la hausse en 2011. Quels sont les enjeux à venir ? Les nouveaux acteurs ? Réponses.
    Les sites d'annonces immobilières sont en pleine restructuration. Si la crise n'a pas épargné le secteur, elle a permis de réorienter l'ensemble du marché.
    Et cette réorganisation commence à se faire sentir et devrait s'affirmer dans les années à venir. D'autant plus que le chiffre d'affaires des sites d'annonces immobilières devrait repartir à la hausse en 2011, selon l'étude «La distribution immobilière face à Internet. Nouveaux enjeux et évolution des rapports de force concurrentiels» du cabinet Xerfi. Ainsi, il devrait s'approcher des 200 millions d'euros en 2015 notamment grâce au déclin du print et à la revalorisation tarifaire des sites Internet.
    Désormais, il ne fait pas de doute que le Web est un passage obligé pour les acteurs de l'immobilier. Et les principaux réseaux d'agences l'ont compris et ont pris une longueur d'avance sur leurs suiveurs. Ainsi, selon l'étude Xerfi, Century 21, Guy Hoquet, Orpi et Laforêt proposent des plateformes dynamiques présentant des qualités de confort de recherche, d'innovation, d'interactivité ou encore de richesse de contenu.

    Le Low cost immobilier

    Outre ces franchisés, Internet a offert des opportunités à des nouveaux venus sur le marché, les «Low cost immobilier» qui cassent les prix : «Ces derniers affirment leur volonté de lutter par les prix en misant sur la défiance vis-à-vis des agents immobiliers traditionnels et sur une prestation proches des standards du marché», analyse Xerfi. Les opérateurs low cost s'appuient sur un taux de commission inférieur à celui pratiqué par les agences classiques. Ainsi, Efficity affiche un taux de 1 à 3% et 123webimmo de 1 à 3% dégressif par tranche.
    Il existe également, depuis plusieurs années déjà, des sites d'annonces immobilières comme pap.fr, entreparticuliers, logic-Immo, Refleximmo, acheter-louer.fr et Explorimmo. Si certains d'entre eux ont rencontré des difficultés ces deux dernières années en raison de la crise, Seloger.com a conforté son statut de leader auprès des particuliers et des professionnels. «Le groupe Seloger.com a stabilisé son chiffre d'affaires en 2009 grâce à une diversification de son offre et une position concurrentielle favorable qui lui a permis d'augmenter son panier moyen facturé par agence», explique Xerfi.

    Des nouveaux concepts pour l'immobilier en ligne

    Outre les agences Low cost et ces sites internet spécialisés dans les petites annonces, des sites Web, nouvelle génération, calqués sur le modèle des sites communautaires, ont fait leur apparition sur la Toile. C'est le cas de Twimmo qui regroupe dans un seul et même espace l'ensemble des annonces intéressantes trouvées par un acquéreur potentiel sur des sites immobiliers. Autre exemple, Idealement.fr propose aux particuliers de définir précisément leur recherche de bien immobilier pour le rendre accessible aux professionnels et être alerté. A travers leur démarche, ces nouveaux acteurs souhaitent devenir incontournables afin que «les agences immobilières aient recours à leurs services», souligne Xerfi.
    Le marché connaît donc de vraies mutations et devrait encore évoluer...
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