La villa de Mlle B. s'expose

    Publié le 11 octobre 2007 par Fanny Bonnin
    La Cité de l'Architecture et du Patrimoine avec l'Institut français d'architecture (Ifa) exposent «la Villa de Mlle B.» jusqu'au 27 janvier 2008. Derrière sa frivolité apparente, l'égérie de Mattel, Barbie invite tous les publics à visiter son univers complexe près du Trocadéro. Une exposition dans «l'imaginaire» de dix architectes, dix femmes.
    Un jour, Mademoiselle B. appela Fiona Meadows en lui demandant de lui construire un nouvel intérieur. Avec neuf autres joueuses, elle décida de créer l'univers de Mademoiselle B., loin des «maisons conventionnelles et stéréotypées». Pendant la Journée internationale de la femme, chacune tira au sort un papier lui désignant la pièce à inventer. L'histoire commençait ainsi le 8 mars dernier.

    Une pensée, une maquette

    L'exposition n'a pas pour vocation de présenter une maison contemporaine. Elle est ludique. Il s'agit d'un grand jeu auquel se sont prêtés dix femmes architectes composant des univers de vie imaginaires d'une dimension d'1/6 d'une maison réelle dans un espace de 11 mètres de long. Au hasard de leur tirage au sort, elles ont créé les neuf pièces de la villa de Mademoiselle B. en laissant leur personnalité et leur talent s'intégrer au décor. Chaque pièce était associée à un thème correspondant : «Blablabla Lounge», >«Lunch Box», « Pet Land »… Les pièces ne sont pas réellement définissables chez Mademoiselle B. Si son intérieur réfère à la réalité, il reste du domaine de l'imaginaire. La pièce « Treasure Island » créée par Anne-Françoise Jumeau et Emmanuelle Marin-Trottin fait office de garage mais aussi de grenier et de galerie d'art.

    Légèreté et complexité

    C'est aussi l'occasion de questionner la place de la femme dans notre société contemporaine, son rapport à la nourriture ou son désir de séduire. Chacune a quelque chose à raconter à travers l'univers de Barbie : à 30 ou 50 ans, habitant Paris, Lille ou Grenoble. Karine Herman crée un «endroit désirable» et théâtral dans lequel Mademoiselle B s'apprête : «Beauty Building Space». Comme chaque femme, elle est complexe. «Elle peut être légère comme elle sait être sérieuse» déclare Gaëlle Hamonic, créatrice du coin salon de Mademoiselle B. en plastique et en «apesanteur». L'égérie de Mattel paraît frivole. Elle aime la consommation mais elle collectionne des vêtements éthiques, créations des membres de l'association de l'Organisation des architectes alternatifs, présidé par Patrick Bouchain. Ces vêtements sont exposés autour de la villa aux côtés de «la galerie des portraits» des créatrices par Mona Awad, des plats réalisés par l'Ecole supérieure de cuisine française et de bien d'autres de ses collections.
    "Melle B. ambassadrice des créatrices"
    A l'initiative de ce projet et commissaire de l'exposition, Fiona Meadows parle de Mademoiselle B. comme de l'«ambassadrice de ces créatrices». Elle est chacune d'entre elles. Elle est « toutes les femmes à la fois » déclare l'architecte Karine Herman. A côté de la villa, chaque architecte parle de sa pièce préférée. La plus belle pièce de Fiona Meadows dans son propre intérieur : le Marché couvert à Saint-Denis : « Cela serait le plus beau garde-manger que je pourrai avoir dans mon frigidaire». Cette exposition, ludique et philosophique est une façon de démocratiser l'architecture, « une manière de donner au grand public l'envie de connaître des créateurs ». Comme le souligne l'architecte Gaëlle Hamonic, il s'agit bien pour chacune de ces maquettes « d'une pièce de collection ». « Une jolie parenthèse » dans leur travail d'architecte, précise-t-elle. Une exposition «poétique et problématique» conclut Fiona Meadows.
    Découvrez les architectes et l'univers de Melle B. qu'elles ont créé en cliquant sur suivant...
    « La villa de Mlle B. » - Cité de l'architecture, Paris
    Du 11 octobre 2007 au 27 janvier 2008
    Exposition conçue et réalisée par la la cité de l'Architecture et du patrimoine et l'Institut français d'architecture (Ifa)
    En partenariat avec Mattel France
    Architectes de la Villa :
    Dominique Jakob (Urban Cottage)
    Anne-Françoise Jumeau et Emmanuelle Marin-Trottin (Treasure Island)
    Isabel Hérault (Lunch Box)
    Gaëlle Hamonic (Blablabla Lounge)
    Florence Lipsky (I. T. Lab)
    Karine Herman (Beauty Building Space)
    Sophie Delhay (Body and Soul Boudoir)
    Raphaëlle Hondelatte (Secret Garden)
    Fiona Meadows (Pet Land)
    La villa de Mlle B. s'expose

    Dominique Jakob - La villa de Mlle B. s'expose

    Dominique Jakob
    Dominique Jakob © CAPA - Mona Awad photographe, 2007
    Dominique Jakob (née en 1966), est diplômée de l'école d'architecture Paris-Villemin en 1991. Son associé est Brendan MacFarlane. Leur association remonte à 1994.
    Dominique Jakob - La villa de Mlle B. s'expose

    Urban Cottage - La villa de Mlle B. s'expose

    barbie 2
    barbie 2 © CAPA - Mona Awad photographe, 2007
    Le programme
    Le plaisir d'avoir ses amis chez soi, en toute autonomie : people et jet-setters croisés en boîte, dans un festival, sur un plateau télé, personnalités rencontrées à l'Unesco, dans un symposium ou lors de missions humanitaires au bout du monde ou juste à côté… Ou tout simplement le plaisir de recevoir ses copines pour des 'pyjama-parties' façon Star Academy.

    La réponse de l'architecte

    Black Urban Cottages
    Est-ce que la globalisation a tué Barbie ? Par qui la Lolita en plastique sera-t-elle finalement empoisonnée ? Les Black Urban Cottages créent des espaces autour desquels "le monde Barbie" tourne et laissent le champ libre à leur interprétation.
    Urban Cottage - La villa de Mlle B. s'expose

    Emmanuelle Marin-Trottin et Anne-Françoise Jumeau

    barbie 3
    barbie 3 © CAPA - Mona Awad photographe, 2007
    Anne-Françoise Jumeau (née en 1962), est diplômée de l'école d'architecture de Paris-Villemin en 1987. Emmanuelle Marin-Trottin (née en 1967), est quant à elle diplômée de l'école d'architecture de Paris-la Seine en 1991. Elles créent Périphériques Architectes en 1995. Elles ont notamment travaillé à Paris sur le Delaville Café en 2004.
    Emmanuelle Marin-Trottin et Anne-Françoise Jumeau

    Treasure Island - La villa de Mlle B. s'expose

    Barbie 4
    Barbie 4 © CAPA- Mona Awad photographe, 2007
    Le programme
    Le plaisir du point "3 G" : garage, grenier, galerie d'art, un espace qui intègre la voiture ou tout autre moyen de transport comme une oeuvre d'art, entourée d'objets fétiches collectés lors de journées vide-grenier.

    La réponse des architectes

    Lilotresork
    Sous ses faux airs de parc d'attraction, Lilotresork, clin d'œil à Stevenson, pose à Mlle B. le plus périlleux des défis : sortir de ses limites. Un espace qui la met en danger, à contre-pied de toutes les caractéristiques apparentes de la poupée : lisse, impeccable, futile, enfant gâtée…
    Plus qu'une pièce, c'est tout un paysage qui se déploie, une île, à la fois escale d'un long voyage et parcours plein de surprises, à travers les huit thèmes de l'île : la roche monstre, la jungle, la grotte noire, les roches blanches, les marécages, les sables mouvants, la rivière tumultueuse, le cimetière des pirates.
    Treasure Island - La villa de Mlle B. s'expose

    Isabel Hérault - La villa de Mlle B. s'expose

    Barbie 5
    Barbie 5 © CAPA- Mona Awad photographe, 2007
    Isabel Hérault est diplômée de l'école d'architecture de Grenoble en 1987. Elle créée Hérault Arnod architectes en 1991. Elle a participé à l'architecture de la Patinoire d'agglomération grenobloise en 2001.
    Isabel Hérault - La villa de Mlle B. s'expose

    Lunch Box - La villa de Mlle B. s'expose

    Barbie 6
    Barbie 6 © CAPA- Mona Awad photographe, 2007
    Le programme
    Le plaisir de la bouche, le goût mais aussi l'odorat, la vue, le toucher. Cuisine bio, moléculaire, traditionnelle… Sans oublier le grignotage ! Un espace où loger fourneaux, piano, table de banquets, table à thé…

    La réponse de l'architecte

    LUNCH BOX "Le festin de B."
    Mademoiselle B a gagné la lutte contre son corps, cet adversaire aux nécessités organiques, elle l'a mis au pli et le dirige à la baguette. Entre frigo cadenassé, placards vides et sachets protéinés, la "Lunch Box" a-t-elle encore une raison d'être ?
    Mais la belle blonde lâche prise, elle est affamée. Passer à table est une épreuve irrésistible et terrifiante comme une attraction foraine : les convives empruntent l'escalier en lames de couteaux avant de s'asseoir dans les louches du "manège-à-manger". L'angoisse du vertige et le plaisir de manger… Un décor à l'échelle de Mlle B, qui semble avoir rétréci comme Alice au milieu de ces objets trop grands pour elle. Va-t-elle être mangée à son tour ?
    Lunch Box - La villa de Mlle B. s'expose

    Gaëlle Hamonic - La villa de Mlle B. s'expose

    barbie 7
    barbie 7 © CAPA - Mona Awad photographe, 2007
    Gaëlle Hamonic (née en 1968), est diplômée de l'école d'architecture de Paris-Belleville en 2000. Elle crée Hamonic + Masson en 1996 et travaille en 2007 sur le Centre des archives contemporaines de Fontainebleau.
    Gaëlle Hamonic - La villa de Mlle B. s'expose

    Blablabla Lounge - La villa de Mlle B. s'expose

    barbie 8
    barbie 8
    Le programme
    Le plaisir de palabrer au coin du feu, de faire la fête, ou de réunir en petit comité une association caritative, politique ou de quartier.
    Sofas, bar, chandeliers, narguilés…

    La réponse de l'architecte

    Bla Bla Bla Lounge
    Barbie est légère. Comme l'air ? Elle reçoit ses amis dans un endroit qui lui ressemble. Son film préféré, c'est Bienvenue à Gattaca. Elle aimerait aller dans l'espace, vivre en apesanteur, s'éloigner de tous les hommes qui la prennent pour une cruche. Son rêve, c'est d'être architecte ou astronome. Eh oui, elle aime les tableaux blancs de Roman Opalka, les installations d'Anish Kapoor, elle dévore les livres de Haruki Murakami.
    Elle s'est inventé un lieu à elle, sans limites, sans frontières. Elle rêve d'espace, pour se voir, s'allonger, se répandre, faire la fête, se retrouver en tête à tête pour se raconter des secrets, regarder Sex & the City. Elle est… une femme actuelle.
    Blablabla Lounge - La villa de Mlle B. s'expose

    Florence Lipsky - La villa de Mlle B. s'expose

    barbie 9
    barbie 9 © CAPA- Mona Awad photographe, 2007
    Florence Lipsky (née en 1960), diplômée de l'école d'architecture de Grenoble en 1985. Elle crée Lipsky + Rollet architectes en 1990. Elle reçoit en 2005 le prix de l'Équerre d'argent pour la Bibliothèque universitaire du campus d'Orléans La Source.
    Florence Lipsky - La villa de Mlle B. s'expose

    I.T. Lab.

    Barbie 10
    Barbie 10 © CAPA- Mona Awad photographe, 2007
    Le programme
    Le plaisir du numérique sous toutes ses espèces : espace de travail, de création, de loisirs. Se connecter sur MSN, chatter, jouer à la James Bond girl, se faire des toiles sur son home cinema.

    Le texte de l'architecte

    "Space, time and reality"
    Qui est Mlle B. ? Quelles sont ses valeurs ? A quoi aspire-t-elle ?
    Foncièrement optimiste, elle est mobilisée sur le développement des nouvelles technologies et des nanotechnologies. Elle attend beaucoup du développement de l'intelligence artificielle. Le I.T. Lab est un milieu où les limites entre "réel et virtuel" s'effacent progressivement. Cet espace contient son bureau-atelier où, seule aux manettes de son ordinateur, elle explore les voies qui la mèneront à la connaissance d'un univers plus large.
    D'origine californienne, Mlle B connaît ses classiques et Powers of Ten de Ray et Charles Eames est la trame de fond de cette histoire. S'immerger dans ce qu'il y a de plus grand et d'infiniment plus petit est sa manière physique et sensible d'appréhender le monde et de l'observer.
    I.T. Lab.

    Karine Herman - La villa de Mlle B. s'expose

    barbie 11
    barbie 11 © CAPA- Mona Awad photographe, 2007
    Karine Herman (née en 1972) est diplômée de l'école d'architecture de Paris-La Villette en 2000. Elle crée k-architectures en 2002. Elle a réalisé le Centre international du graphisme de Chaumont dans le cadre d'un concours en 2007.
    Karine Herman - La villa de Mlle B. s'expose

    Beauty Building Space

    Barbie 12
    Barbie 12 © CAPA- Mona Awad photographe, 2007
    Le programme
    Le plaisir de se faire belle, de se livrer sans complexe au narcissisme, de se métamorphoser, se travestir, ou de s'entraîner : fitness, maquillage, essayages. Galerie des glaces, dressing, podium pour faire des défilés…

    Le texte de l'architecte

    Beauty building space
    N.e. s.o.y.e.z. p.a.s. b.e.l.l.e., s.o.y.e.z. d.é.s.i.r.a.b.l.e.s. Elle se voudrait duchesse du Barry... pirate ou reine des bandits... Bonnie... révolutionnaire... tigresse... diablesse... poétesse de la séduction, petit chaperon rouge dans les mâchoires puissantes du loup, vierge effarouchée... l'une des neuf muses, ou toutes l'une après l'autre... nymphe fragile des forêts, naïade ruisselante, luciole d'un soir ou baby doll… una charmosa cultivant le mystère, une sorcière usant de ses pouvoirs malins, la manouche fusillant les regards, jouant des fantasmes masculins… une apatride, ELLE est éphémère et mue chaque soir de ses peaux empruntées.... ELLE redevient Vénus. No stress just strass… Nicole Tran Ba Vang
    Beauty Building Space

    Sophie Delhay - La villa de Mlle B. s'expose

    Barbie 13
    Barbie 13 © CAPA- Mona Awad photographe, 2007
    Sophie Delhay (née en 1974), est diplômée de l'école d'architecture de Lille en 1999. Co-création de l'agence Boskop en 2004 et de LABO_skop, le laboratoire "Logements et territoires. Explorations" de l'agence.
    Sophie Delhay - La villa de Mlle B. s'expose

    Body & Soul Boudoir

    barbie 14
    barbie 14 © CAPA- Mona Awad photographe, 2007
    Programme
    Le plaisir du repos corps et âme : se relaxer dans un bain, rêver dans son lit ou dans ses livres, faire du yoga, recevoir son psy ou son coach, méditer, créer son propre autel des ancêtres…

    La réponse de l'architecte

    My rendez-vous with Frida - Body and soul boudoir
    BOUDOIR n. m. - av. 1730 : de bouder, proprt 'pièce où l'on peut se retirer (pour bouder)' 1. Petit salon élégant de dame 'ils s'étaient retirés tous les deux dans un petit boudoir japonais' (Maupassant). 2. (1929) Biscuit oblong recouvert de sucre cristallisé. Servir des boudoirs avec du champagne.
    Pour échapper à sa condition de femme-objet, Mademoiselle rêve en secret de la "vraie vie". Elle se hisse dans sa capsule, boude sa vie de poupée, sous le regard de son inspiratrice, Frida Kahlo.
    Boudoir-capsule, boudoir-montgolfière, boudoir-aéronef... Elle s'évade. Boudoir-chapelle, boudoir-ex-voto, boudoir-temple, boudoir-alcôve... Elle se ressource.
    Body & Soul Boudoir

    Raphaëlle Hondelatte - La villa de Mlle B. s'expose

    barbie 15
    barbie 15 © CAPA- Mona Awad photographe, 2007
    Raphaëlle Hondelatte (née en 1967), est diplômée de l'école d'architecture de Bordeaux en 1997. Elle crée Hondelatte Laporte architectes en 2001.
    Raphaëlle Hondelatte - La villa de Mlle B. s'expose

    Secret Garden - La villa de Mlle B. s'expose

    barbie 16
    barbie 16 © CAPA- Mona Awad photographe, 2007
    Le programme
    Le plaisir d'un vrai jardin secret, pour y cacher son "doudou", écrire son journal intime, stocker ses portraits de famille ou tout simplement se réfugier aux toilettes (peut-être le meilleur endroit pour pleurer…).

    La réponse de l'architecte

    "Le jardin secret de Mademoiselle B"
    Vous me voyez belle, gentille, raisonnable, mais peut-être ne suis-je pas celle que vous imaginez… Sorcière jouant de l'aiguille sur des poupées, obsessionnelle du physique de Ken, physicienne travaillant sur la vraie nature du photon ? Mon jardin secret est fait de plantes grimpantes à plumes, seules capables de résister à tous les rayons, fréquences, radiations et autres satellites qui traquent notre intimité 24h sur 24. Même les téléphones mobiles y sont désactivés. Vous aimeriez savoir ce qui s'y passe ? Désolée, c'est mon secret !
    Secret Garden - La villa de Mlle B. s'expose

    Fiona Meadows - La villa de Mlle B. s'expose

    barbie 17
    barbie 17 © CAPA- Mona Awad photographe, 2007
    Fiona Meadows (née en 1967), est diplômée de l'école d'architecture de Paris-La Villette en 1990. Elle crée Archi media, avec Frédéric Nantois, en 1992. Elle a réalisé la maison du divorce à Veules-les-Roses en 2002.
    Fiona Meadows - La villa de Mlle B. s'expose

    Pet Land - La villa de Mlle B. s'expose

    barbie 18
    barbie 18 © CAPA- Mona Awad photographe, 2007
    Programme
    Bande réalisée lors des ateliers pour les enfants. Le plaisir de donner à ses amis de compagnie, à plumes à poils ou à écailles, une véritable ménagerie, un espace de jeux sans cesse renouvelé.

    La réponse de l'architecte

    "Magic Pet World"
    Les animaux s'ennuient le dimanche… Tandis que Mademoiselle se prélasse sur sa pelouse aseptisée, ses compagnons à plumes, à poils ou à écailles se sont donnés rendez-vous en boîte, pour oublier leur condition domestique. Si l'homme partage plus des deux tiers de son patrimoine génétique avec les animaux, la femme se doit d'imaginer pour eux, au-delà de la promenade défécatoire, des espaces civilisés et poétiques. L'ouverture du Magic Pet Land marque le tournant de l'aménagement urbain animalier…
    Pet Land - La villa de Mlle B. s'expose
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