Troc fait sa révolution

    Publié le 10 janvier 2008 par P.P.
    Troc.com 1
    Troc.com 1 © Troc.com
    Le Troc de l'Ile devient Troc.com et installe son dépôt vente sur le net. Mais à la différence des sites d'enchères ou d'échanges, l'enseigne met en avant son réseau de 180 franchisés, pour combiner les avantages de l'achat sur le web et les services déjà offerts en magasin. Chinez sur le web !
    C'est une petite révolution qu'opère le Troc de l'Ile devenu à cette occasion Troc.com. Depuis 25 ans, l'enseigne, née sur une île du Rhône mitoyenne d'Avignon, a connu une expansion sans faille, en développant son réseau de franchisés nationaux et même étrangers (Belgique, Suisse, Espagne, Luxembourg et Allemagne). Un développement dû à un concept novateur à l'époque : appliquer "les méthodes, la rigueur et la culture de la grande distribution" en optimisant au mieux la complémentarité d'intérêt entre les vendeurs, les intermédiaires troqueurs et les acheteurs. Et avec pour maître-mot : le service.
    En 2007, Troc de l'Ile est devenu le leader européen du dépôt-vente de biens d'occasion. Mais cela ne lui suffit pas ! Suivre l'évolution des modes de vie lui est essentiel et, alors que le marché des biens d'occasion ne cesse de croître - l'intérêt des Français pour ce marché est en pleine croissance, cf. encadré), Troc refond entièrement son site Internet, jusqu'alors simple vitrine, pour en faire un véritable site marchand où les clients peuvent effectuer dépôts et achats virtuels. Mais, et c'est là une de ses principales caractéristiques, le bien vendu passera forcément par un des magasins. L'enseigne assure ainsi la sécurité des transactions, l'expertise, les transports si besoin... Depuis des années, des déménageurs sont prêts à aller chercher ou déposer tout type de bien dans toute la France. Et rien n'empêche le particulier de venir le déposer dans le magasin choisi, comme de venir le retirer.
    Troc.com compte près de 180 franchisés.
    franchisés Troc © Troc.com
    Troc.com compte près de 180 franchisés.
     Pour Troc.com, c'est essentiel : "nous voulons rester au contact du consommateur" explique son directeur Georges Yana. Et assurer pleinement le rôle de prestataire de services, d'intermédiaire entre deux particuliers. Le produit acheté ne plaît pas en vrai ? Pas de problème, le Troc le reprend et le vend en magasin. S'il est vicié, idem : l'enseigne s'engage à dédommager l'acheteur. Le vendeur a ainsi la certitude de vendre au meilleur prix et l'acheteur, d'acheter un bien dont la provenance est garantie.

    Une transaction transparente

    Cela ne coûte rien de déposer un bien. Le prix est fixé par le vendeur, l'enseigne prenant une commission en cas de transaction autour des 30%. Le prix baisse de 10% à partir du 15e jour de présence en ligne, puis à nouveau sept jours plus tard. Au bout d'un mois, il est retiré, mais rien n'empêche de l'y remettre. A noter qu'en cas de dépôt-vente en magasin - sachant que chaque franchise fixe librement son taux de commission - la baisse du prix s'effectue de manière plus lente, au bout du premier mois. A tout moment, vendeur comme acheteur peut prendre contact avec quelqu'un de chez Troc. Ne plus penser hotline technique mais vrai service et ce, de la part d'une personne formée à la vente de biens d'occasion. L'enseigne compte en effet près de 800 experts répartis dans ses 180 points de vente.

    Un marché en pleine évolution

    Le marché de l'occasion des biens d'équipement, de loisir et de décoration de la maison représente en France un volume annuel de transactions d'environ 6 milliards d'euros. Dit volume qui ne cesse de croître. Une offre sans cesse renouvelée notamment techniquement, une forte de volonté de recyclage, d'"achat malin" (moins cher pour augmenter son pouvoir d'achat) et, selon une étude BVA pour le Troc.com (févier 2007), une nouvelle tendance environnementale expliquent cette évolution. Ainsi, d'après l'étude, 15% des Français auraient déjà acheté ou vendu des biens d'occasions. Quant à ceux qui n'ont rien vendu l'an dernier, ce n'est pas qu'ils sont contre cette pratique mais, pour 70% d'entre eux, c'est qu'ils n'avaient tout simplement rien à vendre. Pour les vendeurs, rapidité, facilité, praticité et garanties sont les critères essentiels qui doivent régir la transaction. Côté acheteurs, le rapport qualité/prix arrive en tête pour 43 % des personnes interrogées, devant "la bonne affaire."
    Dans ce marché, Internet contribue, toujours selon l'étude, à faire évoluer les modes de consommation. Les sites spécialisées ont ainsi "drainés l'année dernière 43% des ventes et 53% des achats." Mais continue à inspirer une certaine méfiance quant à la fiabilité des transactions.
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