"
Lorsque j'avais 13 ans, j'ai dit à ma mère : "Quand j'aurais une grande maison dans les Landes, j'aurais réussi ma vie !", raconte Anaïs Fillau. Rêve d'enfant, déclaration aux accents prémonitoires, quoi qu'il en soit aujourd'hui Anaïs Fillau et son compagnon, Bertrand Decoux, sont les heureux propriétaires de la Maison de Magescq.
Après une dizaine d'années passées à l'étranger, Anaïs Fillau et Bertrand Decoux ont posé leurs valises dans les Landes © Sarah Arnould
La maison est sublime et le cadre idyllique, avec son parc de 1,2 hectare d'arbres centenaires. Pour autant, il ne faut pas s'y tromper : une maison comme celle-ci se mérite. "
De ce qu'on nous a dit, la maison aurait été construite au 17e siècle, mais au regard de la construction, il semblerait qu'elle date plutôt du 18e siècle", avance Anaïs Fillau, avant de poursuivre "
La dernière personne à y avoir habité, et ce pendant 15 ans, était un médecin qui vivait dans seulement deux pièces. Elle a longtemps été en vente mais les travaux colossaux faisaient fuir les acheteurs."
Anaïs Fillau et Bertrand Decoux achètent pourtant la maison sans même l'avoir visitée. "
Ma mère est venue la voir pour nous et nous a envoyé des photos et des vidéos. J'ai aussi la chance d'avoir un beau-père, maître d'œuvre, qui a pu rapidement chiffrer le coût de la rénovation", précise Anaïs Fillau.
Des travaux colossaux pour restituer le faste d'antan
Une fois la maison achetée, en avril 2022, Anaïs et Bertrand ont dû attendre janvier 2023 pour voir commencer les travaux qui se sont finalement terminés en avril 2024. "
La planification pour une rénovation de ce type est énorme. Pas moins de 17 corps de métiers ont travaillé sur ce chantier, dont cinq meilleurs ouvriers de France à l'instar du tailleur de pierre qui a refait la rambarde d'une terrasse située à l'étage. Un chantier comme celui-ci, est tout sauf un long fleuve tranquille : nous avons évidemment eu des retards de chantier, mais aussi des infiltrations, des termites, la mérule. Tout est aujourd'hui en parfait état mais, si je devais donner un conseil aux personnes qui souhaitent se lancer, ce serait d'avoir une enveloppe de secours."
Illustrant la condition sociale des familles l'ayant occupée par le passé, la Maison de Magescq est richement décorée : moulures, boiseries, cheminées en marbre. "
Nous voulions créer un effet "waouh", avec un côté prestigieux, sans pour autant être élitiste", conclut Anaïs Fillau. Pari réussi tant la Maison de Magescq offre un cadre aussi beau que confortable.
Adresse : Maison de Magescq, 341 avenue de l'Océan, 40140 Magescq. Tél. 07 44 95 85 88 / contact@maisondemagescq.com
Découvrez dans les pages suivantes, en images, la Maison de Magescq.
Une entrée qui donne le ton
Une entrée qui donne le ton © Sarah Arnould
"
Dans l'entrée, nous avons réussi à récupérer les boiseries, les carreaux de ciment sont d'origine. Pour les murs, nous avons opté pour un vert sombre", détaille Anaïs Fillau. Comme si la nature, si présente à l'extérieur, s'invitait à l'intérieur.
Une entrée qui donne le ton
Un bureau qui s'inspire de l'art africain
Un bureau qui s'inspire de l'art africain © Sarah Arnould
"
C'est dans cette pièce que j'accueille les personnes séjournant à la Maison de Magescq. Ici, comme dans le reste de la maison, nous avons disposé des pièces de ma marque de mobilier Manifeste ainsi que des créations d'artistes de la région tels que Maria Fiter, qui a réalisé la suspension en papier mâché", indique la propriétaire des lieux.
Un bureau qui s'inspire de l'art africain
Une salle à manger qui ose le "mix and match"
Une salle à manger qui ose le "mix and match" © Sarah Arnould
Dans la salle à manger, la cheminée en marbre, le parquet et les moulures se marient parfaitement avec le mobilier contemporain parmi lequel la table et les chaises ont été dessinées par Anaïs Fillau.
Une salle à manger qui ose le "mix and match"
Un salon ultra cosy
Un salon ultra cosy © Sarah Arnould
Fauteuils et canapé tout en rondeur pour le salon qui s'ouvre sur la forêt de pins. Du côté des matériaux, le velours, le bois et le marbre prédominent pour créer une atmosphère à la fois cossue et enveloppante.
Un salon ultra cosy
L'élégance de la cuisine en béton ciré
L'élégance de la cuisine en béton ciré © Sarah Arnould
"Dans la cuisine de 35 m2, nous avons installé l'évier dans une niche à laquelle le plâtrier a donné une forme ronde. Nous avons opté pour le béton ciré qui se marie bien avec le parquet en point de Hongrie », souligne Anaïs Fillau.
L'élégance de la cuisine en béton ciré
Une chambre en noir et blanc
Une chambre en noir et blanc © Sarah Arnould
Élégance et raffinement même pour la plus petite des chambres.
"Nous avons décliné cette chambre en noir et blanc et fait installer une fenêtre de toit en plus de la fenêtre oculus déjà existante."
Une chambre en noir et blanc
Une suite sous les toits
Une suite sous les toits © Sarah Arnould
Dans la suite de 45 m2, les fenêtres donnent sur la forêt.
"Nous avons découvert les poutres lors de la rénovation, elles étaient dissimulées sous un lambris qui recouvrait tous les murs de la pièce", témoigne Anaïs Fillau.
Une suite sous les toits
Des salles de bain en marbre
Des salles de bain en marbre © Sarah Arnould
Dans les salles de bain, le marbre, parfois par plaques entières, souvent rare, est associé au béton ciré. Pour un rendu du plus bel effet.
Des salles de bain en marbre
Un parc de 1,2 hectare
Un parc de 1,2 hectare © Sarah Arnould
Dans le parc de 1,2 hectare planté de pins mais aussi de chênes centenaires, de châtaigniers et de magnolias, les propriétaires ont ajouté des palmiers "
pour le côté vacances", précise Anaïs Fillau.
Un parc de 1,2 hectare