Les Français de plus en plus urbains

    Publié le 8 janvier 2009
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    Selon le dernier recensement, l'hexagone connaît une vraie poussée démographique. Les grandes agglomérations profitent le plus de cette croissance.
    On le savait et c'est aujourd'hui confirmé par l'Insee : la démographie française va bien ! Les derniers chiffres du recensement de la population, arrêtés au 1er janvier 2006, ont confirmé une nette poussée démographique ces sept dernières années. Nous sommes désormais 63.185.925 à vivre sur le territoire français. C'est 3 millions de plus qu'en 1999. Cette augmentation est plus forte que pendant le précédent recensement (+2,1 millions entre 1990 et 1999). Elle a surtout bénéficié aux grandes agglomérations. Dans les 30 plus grandes, la population a augmenté en moyenne de 5 % sur 7 ans.
    C'est à Toulouse que cette évolution est la plus forte (+12% d'augmentation) devant, dans l'ordre, Montpellier, Avignon, Bordeaux et Nice. Si Paris affiche 56 000 nouveaux habitants, c'est surtout sa proche banlieue qui enregistre les hausses les plus marquantes, en particulier dans les Hauts-de-Seine (92), au Sud-Ouest de la capitale et dans le département de Seine-Saint-Denis (93), au Nord-Est. Ces deux départements comptaient ensemble 2.811.742 habitants en 1999. Ils en comptent désormais 3.028.070 en 2006, soit une croissance de plus de 200.000 habitants. Cet écart entre ville et banlieue est moins marqué ailleurs. Par exemple, Lyon Intra-muros affiche 27.000 habitants de plus et environ 70.000 dans sa périphérie. D'autres localités souffrent bien sûr davantage : Saint-Étienne se dépeuple de près de 3.000 habitant, Le Havre en perd 1.000. D'une façon générale, les ressorts de la croissance urbaine sont évidemment lié à l'activité économique d'une villes mais aussi à son réseau de transport, la qualité de ses hôpitaux ou son attractivité culturelle.
    A plus grande échelle, la population continue d'augmenter plus vite que la moyenne sur la façade atlantique, la Méditerranée, ainsi qu'autour de Toulouse (+10% en région Languedoc-Roussillon) et dans les Alpes. En revanche, la région Champagne-Ardennes continue de perdre des habitants. Comme sept départements (Nièvre, Ardennes, Creuse, Cantal, Vosges, Allier). C'est la désormais célèbre "diagonale aride" qui va du massif central au Nord Est.
    En Île-de-France, un quart des enfants vit dans un logement surpeuplé
    Un enfant sur dix vit dans un logement surpeuplé selon une enquête de l'Insee publiée mercredi 7 janvier. Cette proportion grimpe à un sur cinq pour ceux qui vivent avec un seul parent. Les régions les plus urbanisés sont le plus fortement marquées par cette tendance. 25% des enfants vivent dans un logement surpeuplé en Île-de-France. Tout autant dans l'agglomération lyonnaise et sur le littoral méditerranéen. Viennent ensuite, la Provence-Alpes-Côte d'Azur (19%), Corse (17%) et Languedoc-Roussillon (12 %). C'est en Bretagne et dans les Pays de la Loire que les enfants habitent le moins souvent en logement surpeuplé (avec moins de 5 % des enfants concernés) rappelle l'institut de statistique.
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