Autoconsommation et solaire photovoltaïque : les professionnels s'organisent

    Publié le 15 juin 2017 par C. Chahi Bechkri
    panneaux solaires photovoltaïques
    panneaux solaires photovoltaïques © Grégoire Noble
    La nouvelle loi ouvrant droit à l'autoconsommation d'électri¬cité produite à partir de panneaux solaires pour les particuliers fait souffler un vent d'optimisme sur le secteur. Les professionnels y voient de belles perspectives mais, en même temps, ne perdent pas de vue la nécessité de mieux encadrer le marché. L'organisme Qualifelec, par exemple, annonce avoir renforcé son référentiel...
    Alors que le coup d'envoi de l'autoconsommation dans le secteur du solaire photovoltaïque vient tout juste d'être donnée aux particuliers, de nombreux professionnels se frottent d'ores et déjà les mains. C'est le cas notamment d'EDF qui, avec près de 1.700 kits photovoltaïques installés en l'espace d'un an, n'hésitait pas, il y a quelques jours, à parler de véritable révolution. Le fournisseur espère d'ailleurs déployer 3.000 nouvelles installations d'ici juin 2018.
    Emballement ? Précipitation ? Pas si l'on en croit les chiffres d'un récent sondage OpinionWay. Il révèle que 47 % des Français seraient prêts à investir dans une installation en autoconsommation, dont 10 % dans les deux ans. De quoi rendre optimistes les professionnels du secteur quant au développement du marché du solaire photovoltaïque. A l'instar de Qualifelec, ils multiplient d'ailleurs les initiatives afin, à la fois de mieux encadrer le travail des professionnels et d'offrir aux particuliers toujours plus de garanties.
    Un référentiel plus précis pour une certification plus "grande visibilité"
    S'appuyant sur ces chiffres et sur les nouvelles dispositions législatives en vigueur, l'organisme de certification a ainsi annoncé avoir affiné le référentiel de sa qualification SPV en créant deux nouveaux "indices". "L'indice SP 1 concerne les installations de puissance inférieure ou égale à 36 kWc" et "l'indice SP 2, les installations supérieures à 36 kWc".
    Parallèlement, l'organisme entend mieux encadrer le service "après-vente" de l'installation. Il délivre en effet désormais une certification concernant la maintenance, l'entretien et le dépannage des installations solaires photovoltaïques. Baptisée "SP.MA", elle vise à "assurer la pérennité de l'installation après la mise en service".
    Et Qualifelec de préciser : "les trois indices SP1, SP2 et SP.MA peuvent s'obtenir simultanément ou indépendamment".
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