Un label pour des bâtiments économes en énergie et en carbone

    Publié le 11 juillet 2016 par C.L.
    Tour Hyperion Bordeaux Euratlantique
    Tour Hyperion Bordeaux Euratlantique © Jean-Paul Viguier & Associés
    Ségolène Royal et Emmanuelle Cosse viennent d'annoncer la création d'un nouveau label "Energie-carbone", opérationnel en septembre, afin de déployer dès maintenant les bâtiments à énergie positive et bas carbone. Ainsi que le prolongement du CITE en 2017. Détails.
    Un dispositif qui allie le bâtiment à énergie positive et le bâtiment bas carbone. C'est l'objectif du nouveau label "Energie-carbone", lancé vendredi 1er juillet 2016 par les ministres de l'Environnement et du Logement. Il veut préfigurer la réglementation future et établir dès à présent un socle commun pour la construction durable.
    "Nous ouvrons une période d'expérimentation pour nous assurer que nos choix sont les bons. Des tests sur des bâtiments pilotes seront effectués, pour défendre en temps voulu une réglementation robuste et permettre d'être prêts pour 2018", a indiqué Emmanuelle Cosse, lors d'une conférence de presse.

    Méthode de calcul et seuils

    Fruit d'un travail avec les associations HQE, Effinergie et BBCA (bâtiment bas carbone), ce label fpermettra d'expérimenter la méthode, d'évaluer collectivement la faisabilité technique et économique des nouvelles exigences et d'apprécier les besoins en formation des professionnelsf, ajoute le communiqué commun.
    In fine, le gouvernement espère également une montée en puissance des qualifications et des compétences des acteurs, une innovation tirée vers le haut. "Nous sommes en faveur de l'amélioration des matériaux sans éradiquer aucune filière", ajoute le ministère. Bois, béton, même combat...
    Dès septembre 2016, les réalisations préfiguratrices des bâtiments de demain et de la réglementation 2018 pourront être évaluées par un des organismes certificateurs agréés, qui octroiera le fameux label.

    2018, 2020 : quelle réglementation au final ?

    Pour rappel, la loi sur la Transition énergétique souhaite aller plus loin que la RT 2012, et prévoit dès 2018, l'ajout d'exigences portant sur le calcul des émissions de gaz à effet de serre, un calcul des consommations d'énergie et de ressources sur l'ensemble du cycle de vie, ainsi qu'une incitation à recourir aux énergies renouvelables pour couvrir et compenser les besoins des bâtiments.
    La RBR 2020 (réglementation bâtiment durable) est, quant à elle, issue de la loi Grenelle de 2010 et ne comporte pas ces objectifs. Mais, nous rassure-t-on au ministère de l'Environnement, "il n'y aura au final qu'un texte de réglementation".
    Le CITE prolongé
    Parallèlement, Ségolène Royal a annoncé la reconduite en 2017 du Crédit d'impôt sur la transition énergétique (CITE), qui a permis l'investissement de "1,5 milliard d'euros" et à "un million de citoyens d'en bénéficier".
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