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"Les belles vies" ont un local près de Paris où il est possible de venir voir les pièces © Les belles vies
BROCANTE. Rien ne prédestinait Mélanie Clastère et Ricardo Dos Santos à faire de la brocante leur métier, ils sont pourtant aujourd'hui à la tête d'une entreprise florissante. Après Olga Azocar et Céline Maurice, ils ont accepté de participer à notre série "Retour de chine". Dans cette série, Maison à part vous invite à découvrir des témoignages de brocanteurs ou d'antiquaires qui partagent leurs trouvailles et leurs astuces.
"En 2019, nous avons vendu un bureau, que nous avions rénové, sur un site de seconde main. J'ai pris de jolies photos, une petite description et il a trouvé un acquéreur en quelques heures. Dans les mois qui ont suivi, nous avons réitéré l'expérience plusieurs fois avec d'autres pièces de mobilier, toujours avec le même succès", témoigne Mélanie Clastère avant de poursuivre "Nous avons ainsi pu financer des travaux chez nous et en sommes venus à la conclusion qu'il y avait un marché à prendre", témoigne Mélanie Clastère. Juste avant le premier confinement, elle quitte son poste dans le marketing pour se lancer pleinement dans l'activité de brocanteuse.
Mélanie Clastère et Ricardo Dos Santos, les propriétaires du site Internet "Les belles vies" © Les belles vies
Le boom de la brocante en ligne
"Quelques semaines après le lancement de mon activité, nous avons été confinés. Les gens étaient chez eux, ils avaient du temps et achetaient en ligne. A l'époque, je vendais des petites pièces car je manquais de place, ma cave faisait office d'atelier pour les réparations mais très vite j'ai manqué d'espace", explique Mélanie Clastère. Dans le courant de l'année 2020, la jeune brocanteuse prend un premier local. Et rapidement, son compagnon Ricardo Dos Santos la rejoint dans l'aventure : "Je suis issu d'une famille où l'on bricole beaucoup, j'ai aussi appris sur le tas. Les premières années je réalisais seul les réparations avant que nous n'embauchions une ébéniste. A présent, je m'occupe surtout de trouver les pièces en France et à l'étranger.""Les belles vies", spécialiste du style scandinave
Aujourd'hui, les responsables du site "Les belles vies" se partagent un local de 400 m2 avec deux autres brocanteurs à Montigny-lès-Cormeilles en région parisienne. "Nous recevons sur rendez-vous pour les personnes qui souhaitent voir une pièce en particulier", précise Mélanie. Avec le temps, "Les belles vies" s'est spécialisé dans le design français et style scandinave vintage. "Les trois-quarts de nos pièces viennent du Danemark", souligne Ricardo Dos Santos qui ajoute "Dans ce métier, il ne faut pas sous-estimer la force du réseau. Il y a certaines fois où on se lève tôt et où on ne trouve rien, mais les rencontres que l'on fait peuvent nous servir par la suite en nous aidant à trouver ce que nous cherchons." Les belles vies : 35 rue Pierre Carlier, 95370 Montigny-lès-Cormeilles. Contact : lesbellesviesdecoration@gmail.com Découvrez dans les pages suivantes, en images, les histoires des trouvailles de Mélanie et Ricardo.Retour de chine : Mélanie et Ricardo, fondateurs du site "Les belles vies"
Leur plus belle trouvaille : Une enfilade Roger Landault
Leur plus belle trouvaille : Une enfilade Roger Landault © Les belles vies
"Nous étions dans une brocante entre marchands. C'est le type d'événement entre professionnels où l'on peut se donner rendez-vous. J'étais d'ailleurs en rendez-vous avec un autre brocanteur quand Mélanie est venue me voir en me disant qu'elle avait repéré une pièce. Je suis allé voir et effectivement dans un coin de la brocante, il y avait cette enfilade Roger Landault de style moderniste qui date des années 60. C'est une pièce rare. Nous avons réalisé un gros travail de restauration dessus - réparation du placage, intérieur restauré, façade repeinte et poignées lutrées - mais le résultat est à la hauteur de nos attentes", témoigne Ricardo Dos Santos.
Leur plus belle trouvaille : Une enfilade Roger Landault
Leur pire acquisition : Une enfilade en très mauvais état
Leur pire acquisition : Une enfilade en très mauvais état © Les belles vies
"J'ai acheté cette enfilade au Danemark, sur photo, je ne pensais pas qu'elle était en si mauvais état. Il a fallu la démonter entièrement pour la restaurer et cela nous a pris beaucoup de temps. Si l'on considère le temps passé sur cette pièce, ce n'est clairement pas rentable, mais c'est aussi avec des expériences comme celle-ci que l'on apprend de ses erreurs", assure le brocanteur.
Leur pire acquisition : Une enfilade en très mauvais état
Leur quête de chineurs : Le fauteuil "Groovy" de Pierre Paulin
Leur quête de chineurs : Le fauteuil "Groovy" de Pierre Paulin © Catawiki
"Nous cherchons le fauteuil "Groovy" dessiné par Pierre Paulin depuis des années. C'est une pièce rare qui se vend très cher. Pour ma part, je le cherche en très mauvais état pour ensuite le restaurer... C'est la seule manière de parvenir un jour à l'acquérir", assure Ricardo Dos Santos.
Leur quête de chineurs : Le fauteuil "Groovy" de Pierre Paulin
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