Bricolage : location d'outils entre particuliers

Les français sont réputés pour être les rois du bricolage et du jardinage. Selon la Fédération des magasins de bricolage, ils ont d'ailleurs dépensé en moyenne 712 euros pour du matériel de bricolage et 232 euros pour faire du jardinage. De nombreux sites Internet proposent désormais une alternative à l'achat : la location. La seule contrainte de ces sites ? Que les gens soient effectivement propriétaires des biens qu'ils louent et que ces biens soient légaux. Aujourd'hui, sur les sites, on peut louer une motobineuse pour 15 euros par jour dans le 88, ou encore une bétonnière électrique pour 27 euros par jour sur paris !

Zilok.com © Zilok.com

 

Faire des économies Le but ? Permettre l'utilisation d'un bien dans un principe d'économie, de fonctionnalité, mais également afin de lutter contre le gaspillage et la surproduction. En effet, "pourquoi acheter une perceuse qui est conçue pour supporter plusieurs milliers d'heures de fonctionnement, alors, qu'en moyenne, elle n'est utilisée que douze minutes dans une vie ?", explique Marion Carrette, co-fondatrice du site. Zilok.com est le premier site qui s'est mis sur ce créneau, suivis par de nombreux autres sites dont Goopes.com ou encore Consoloc.com. Ouvert au public depuis le 2 octobre 2007, Zilok.com veut aller plus loin désormais, à l'occasion de la semaine du développement durable. Il propose ainsi de rémunérer les objets déposés à la location sur son site. Ainsi du 1er au 15 avril 2009, chaque membre recevra 0.50 euros par objet déposé au-delà du cinquième objet.  Sur Goopes.com, as du bricolage et jardiniers du dimanche peuvent proposer leurs services à tous celles et ceux qui ne veulent pas tondre leur pelouse, couper la haie ou encore réparer une plomberie défaillante ... "Rien ne vaut un passionné qui fera tout aussi bien et pour moi cher. Ça permet en plus de faire de nouvelles connaissances autour d'une même activité et d'un même besoin. C'est tellement plus sympa !", déclare Alain Villenave, directeur associé de Goopes. Et de rajouter : "On revient au système D pour ne pas dire e-D grâce à Internet".