Dans l'ancien, les prix augmentent plus vite au Nord et à l'Est

    Publié le 5 juillet 2007 par M.D.
    Façade immeuble
    Façade immeuble © Jean-Francois Perigois
    Les prix de l'immobilier progressent plus vite dans le Nord et l'Est qu'ailleurs. C'est ce que révèle une étude de la Fnaim portant sur 90 villes de province. Les prix de l'ancien enregistrent une hausse moyenne de 5,5% au deuxième trimestre 2007.
    Malgré une stagnation au premier trimestre 2007, les prix des logements anciens sont repartis à la hausse au deuxième trimestre. Sur un an, la hausse moyenne du marché de l'ancien est de 5,5%, selon l'Observatoire des marchés de l'ancien, publié mardi par la Fnaim (Fédération nationale de l'immobilier).
    Pourtant, les disparités sont importantes d'une région à l'autre. Si Dijon enregistre la plus forte hausse (11,3%) pour un prix moyen de 2.390 euros le m², c'est Cannes qui détient la palme d'or de la ville la plus chère avec un mètre carré à 4.494 euros, suivie d'Antibes (4.460 euros) et Aix en Provence (4.088 euros). Mais c'est indéniablement au Nord et à l'Est que les prix ont grimpé. A Lille, le prix du mètre carré à l'achat a fait un bon de 10,4% pour atteindre 2.809 euros ; même hausse à Metz où le mètre carré passe à 2.135 euros, ou encore à Strasbourg (+9,3% pour atteindre 2.501 euros) et à Nancy (+9% soit 2.114 euros le m²).
    On observe cependant un glissement, par rapport au deuxième trimestre 2006, tant sur le marché des appartements (+4,3% en 2007 contre +7,8% en 2006) que sur celui des maisons (+4,2% contre +8,7%). "Les rythmes de progression des prix sont désormais passés partout sous la barre des 8%" indique la Fnaim. La fédération rappelle cependant que les logements sont des biens hétérogènes et que "la moyenne des prix d'un ensemble de logements vendus au cours d'une période donnée est alors une grandeur complexe, qui va dépendre de l'importance relative des types de biens considérés et de la qualité des biens échangés sur ces derniers" .

    La durée des prêts s'allonge

    La Fnaim annonce également la fin des taux historiquement bas, tout en suggérant la mise en place d'un plafonnement déterminé par une sectorisation géographique. Celle-ci tiendrait compte des disparités de prix des transactions observées en région, en affinant par exemple le découpage du Prêt à taux zéro (PTZ). La Fnaim, "en faveur d'une mesure juste et équilibré" souhaiterait que "le plafonnement ainsi déterminé soit applicable aux intérêts d'emprunts finançant l'acquisition de logements neufs ou anciens".
    Si les rythmes de progression diminuent, la durée des prêts, elle, continue de s'allonger. La durée moyenne d'un prêt est désormais de 21,4 ans, contre 20,5 ans en 2006. La part des prêts à 30 ans est passée en effet à 12,6% des prêts en juin 2007, alors qu'elle était sous la barre des 10% en 2006. Ces prêts sont contractés par plus d'un tiers des jeunes qui empruntent, peut être moins sensibles que leurs aînés à "l'impact psychologique qui pousse souvent les particuliers à refuser un prêt au-delà de 20 ans."
    Par ailleurs, le marché locatif privé progresse de 4,5% par an depuis 2000 pour les appartements et de 2,6% pour les maisons. Le prix moyen du mètre carré en location, hors Paris et région parisienne, reste plus élevé dans le Sud est. Il est de 14,35 euros à Cannes, 13,79 euros à Nice et 12,69 euros à Grenoble, contre 9,13 euros à Metz, 8,44 euros à Brest et 8,42 à Limoges.
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