IDF : la performance énergétique évaluée

    Publié le 1 octobre 2008
    énergie - performance énergétique
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    Une étude du service Diagnostic de Particulier à Particulier fait état de la performance énergétique des logements individuels et collectifs de la région Ile-de-France. Détails.
    Mesurée par le diagnostic de performance énergétique, obligatoire depuis le 1er juillet 2007 pour les locations et les logements neufs, la performance énergétique peut aujourd'hui dresser un premier bilan en Ile-de-France. L'étude, initiée par le service Diagnostic de Particulier à Particulier, révèle 4 tendances principales.
    Pour rappel, la classification par classe énergétique compte 7 catégories (A à G). En Ile-de-France, la tendance du parc immobilier se situe entre les classes D et F (59%). Les logements construits entre 1955 et 1974 composent la majeure partie de la classe G (12%), du fait qu'avant le choc pétrolier, les techniques de construction négligeaient les économies d'énergie. De plus, il coûte 195 € par an et par pièce principale pour chauffer un logement en Ile-de-France, contre une moyenne de 169 € en France.

    L'habitat individuel mieux placé

    Côté consommation d'énergie, tous les départements de la région ne sont pas logés à la même enseigne. Ainsi, dans l'Essonne (91), on y trouve les logements les plus économes de la région, avec 241kW/m2/an, soit une facture de 170 € par an et par pièce principale. En revanche, Paris, la Seine-Saint-Denis (93) et le Val-de-Marne (94) sont dans le rouge, avec un coût de 45 € de plus que dans l'Essonne, à 215 €. Enfin, la Seine-et-Marne (77), les Yvelines (78) et le Val d'Oise (95) présentent une situation intermédiaire avec une facture de 186 € pour une consommation de 265 kW/m2/an.
    Côté type de logement, il apparaît que la maison individuelle bénéficie d'un classement plus favorable, avec une facture allégée en moyenne de 20 € par pièce principale comparée à l'habitat collectif. L'isolation, de meilleure facture et plus généralisée en maison individuelle, est l'une des raisons de ce gain d'économie. Le chauffage collectif est également mis en cause, les chaudières étant souvent surdimensionnées et désuètes en habitat collectif.
    Enfin, l'étude montre que, depuis l'instauration du DPE, les biens proposés à la location sont en moyenne 10% plus consommateurs que ceux proposés à la vente. Ainsi, un locataire paiera 630 € en moyenne pour chauffer son 3 pièces, contre 573 € pour un propriétaire.
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