Le Zinc, esthétisme et modernité

J'inspire les poètes adeptes des petits noirs ou des ballons au comptoir, mais aussi les architectes. Je joue également les oligo-éléments dans les champs et dans le corps humain. Présent dans l'air, dans l'eau, dans la terre... Je suis... Je suis... Le Zinc ! Sa première industrialisation date du XVIIIe siècle. Car on lui trouve de nombreuses qualités : il protège l'acier de la corrosion (acier galvanisé) et s'utilise ainsi dans la construction ou encore l'automobile ; en alliage (laiton) il sert à la fabrication de toute sorte d'objets, etc. Dans l'univers de la construction, on le connaît surtout pour son utilisation sur les toitures. Il donne ainsi leur allure si spécifique aux toitures du Paris Haussmannien. Mais là n'est pas sa seule utilisation dans l'habitat. Les gouttières et descentes d'eau : c'est encore lui. Il peut également trouver sa place en façade ou en coutures de toit (les finitions de certaines toitures : arêtiers, noues, rives, abergement de cheminée...).

Un matériau aux nombreuses qualités

Ses caractéristiques de malléabilité lui permettent de s'adapter à toute sorte de façonnage et de pliage, qui lui donnent aussi de sacrés atouts esthétiques. Ses principaux atouts : sa solidité, sa durabilité et sa fiabilité. Aujourd'hui, il se décline également dans une palette de couleurs et d'effets divers : du bleu cendre au noir tempête, an passant par le vert lichen ou le rouge cendre, il se fait satiné, brillant ou mat. Autre avantage : à l'heure de l'éco-construction, le zinc s'inscrit dans une démarche environnementale : il est en effet 100% recyclable. Entre tradition et modernité, le zinc s'affiche donc dans la construction contemporaine, comme une source vivante d'inspiration pour de nombreux architectes. Pour avoir un aperçu des utilisations du zinc dans l'architecture actuelle, cliquez sur suivant.