Les Français rêvent toujours de devenir propriétaires

La crise touche le porte-monnaie des Français, mais pas leurs rêves. Pour 79% d'entre eux, devenir propriétaire reste une priorité, comme l'illustre l'Observatoire de l'immobilier Cetelem. A travers ce premier souhait, deux tendances se dégagent : la volonté d'acquérir une maison plutôt qu'un appartement et la plus grande exigence des femmes au moment de passer à l'acte.

La maison plébiscitée

Devenir propriétaire reste une volonté pour 79% des Français mais seuls 53% le sont, soit un écart de 26 points. Un décalage qui s'explique notamment par le coût et la durée du crédit qui peut s'étaler sur toute une vie. Parmi ces propriétaires, ils sont en effet 67% à déclarer habiter dans le premier logement qu'ils ont acheté. Pour se motiver, les futurs acquéreurs évoquent l'envie de se sentir chez soi (88%), suivie de près par l'ambition de se constituer un patrimoine (80%). Lorsqu'il s'agit d'imaginer l'habitat idéal, les Français plébiscitent la maison. Quelque 83% d'entre eux déclarent que le logement idéal est soit à la maison à la campagne (37%), soit une maison en périphérie de ville (31%), soit une maison en ville (15%). De son côté, l'appartement ne séduirait que 15% des Français.

Les femmes au pouvoir

Plus de neuf Français sur dix (94%) déclarent qu'il est important de vivre dans un logement respectueux de l'environnement. Mieux, 80% se disent près à entreprendre des travaux dans ce sens, par exemple un système de chauffage naturel (type panneaux solaires, géothermie...) pour 54% d'entre eux ou encore un récupérateur d'eau (43%). Les femmes sont plus nombreuses à vouloir acquérir ce type de logement vert (72% contre 63% des hommes). Mais à y regarder de plus près, elles sont aussi plus exigeantes sur les critères de choix comme la proximité des commerces (79% contre 72%) et des transports en commun (70% contre 61%), sur l'étage de l'appartement (60% contre 45%) et la présence d'un ascenseur (39% contre 31%). Elles sont également plus attentives aux conditions de financement (86% contre 73%). Toutefois, cela ne les empêche pas d'être en grande majorité attentives à leurs émotions, comme l'illustre le nombre d'entre elles à écouter leur coup de cœur (86% contre 73% pour les hommes). Cette enquête a été réalisée auprès d'un échantillon de 1.200 personnes, a u printemps 2009. Pour découvrir la totalité des résultats du sondage, cliquez sur suivant.