Les combles après les travaux © Maxime Borreda / MB Digitals
La surélévation d'un mètre a transformé les combles perdus en un nouvel espace de vie à part entière. Aujourd'hui ce dernier niveau est la pépite de ce chalet, le sommet de cette reconstruction où l'attention à la vue extérieure et à la lumière ont été les fils rouges ! On y accède désormais par l'élégant escalier qui prolonge la colonne vertébrale de la maison et débouche sur la mezzanine. Celle-ci accueille un grand coin détente avec canapé et télévision. Le mur du fond a été peint en Gris graphite (Nitescence de chez UNIKALO / NAE - D346 Série A) pour une touche de modernité, tout comme on remarque les nouvelles fenêtres triangulaires qui ont apporté un renouveau inédit au chalet des années 60.
Cet étage est devenu réalité lorsque les propriétaires ont signifié désirer quatre chambres dans le chalet. Comme les architectes d'intérieur tenaient à ouvrir le premier étage vers la montagne et à illuminer le cœur de la bâtisse plongée dans l'ombre, elles ont eu l'idée brillante de cette surélévation d'un mètre qui a permis de créer cette chambre supplémentaire, et en réalité bien plus. Une petite salle de bains, un espace bureau et un couchage d'appoint sur la mezzanine complètent cet étage, qui fonctionne comme une suite parentale de luxe.
Mais le gain le plus spectaculaire reste l'espace cathédrale qui se déploie depuis la zone de détente du premier étage jusqu'au plafond des combles. Les professionnelles auraient pu optimiser la superficie habitable en créant un palier plein ; elles ont préféré laisser ce volume central évidé, baigné de lumière grâce à un très grand châssis fixe tourné vers le superbe massif montagneux. "
Ce volume inoccupé, c'est la respiration du chalet, son véritable luxe, concluent-elles. C'est lui qui procure une véritable sensation de grandeur et de bien-être."