La maison bio-climatique

    Publié le 1 janvier 1970

    Une habitation qui s'adapte à son environnement pour réduire au maximum la dépense énergétique, voilà le principe de la maison bioclimatique. Alors que les maisons traditionnelles ont plutôt tendance à ne pas se préoccuper du climat local, voire lutter contre, les maisons climatiques profitent au contraire du lieu dans lequel elles sont bâties. Il y a d'ailleurs tant de paramètres à prendre en compte qu'il est nécessaire de les concevoir avec un architecte expert.Les paramètres à prendre en compte


    Tout a son importance dans la construction d'une maison bioclimatique. Il s'agira d'abord de tirer au maximum profit du soleil, mais aussi de se protéger des vents qui refroidissent les structures. Ceux-ci devront suivre la forme de la maison et non s'y briser. L'architecture, mais aussi l'exposition de la maison et bien sûr les données météorologiques de la région deviennent alors des enjeux de premier ordre. Les autres facteurs à prendre en compte sont la végétation environnante, la présence ou non d'eau sur le terrain, et l'inclinaison de ce dernier. Sur un terrain en pente, par exemple, la maison bioclimatique privilégiera des demi-niveaux à des travaux de terrassement. Car non seulement elle tire au maximum profit des énergies locales, mais de surcroît elle joue un rôle de protection de l'environnement, y compris lors de sa construction, avec l'utilisation de matériaux locaux.Le principe du solaire passif
    Une maison bioclimatique est chauffée grâce à ce que l'on appelle le "solaire passif". Il n'est pas question de mettre en place des panneaux photovoltaïques, mais c'est le bâtiment lui-même qui joue le rôle de capteur et d'accumulateur des rayons solaires. D'où la question primordiale de l'orientation de la maison, qui sera déterminante pour l'emplacement des ouvertures. D'autres paramètres sont essentiels : l'inertie thermique, assurées par les murs massifs et l'isolation ; une ventilation efficace qui utilise la VMC double flux ou le système géothermique du puits canadien (à partir d'1,60 mètre de profondeur, la température du sol est plus élevée en hiver et plus basse en été que la température ambiante). L'importance des végétaux
    Une pergola bioclimatique, des fenêtres triple vitrage et une toiture végétale complèteront l'ensemble. Outre le toit végétalisé qui assure étanchéité – à l'air comme à l'eau ! – et isolation, la maison bioclimatique s'appuie encore sur les végétaux. Ainsi, un mur recouvert de vigne vierge peut être naturellement protégé de la chaleur en été. Autre astuce pour une telle habitation : l'intégration d'une véranda qui, si elle est bien conçue, pourra apporter de la chaleur en hiver.

    Il existe beaucoup de maisons différentes en dehors des maisons en parpaings qui représentent la grande majorité des bâtiments en France. Les maisons en bois gardent leur aspect rustique avec d'intéressantes qualités écologiques. Les maisons traditionnelles peuvent être construite en bloc minéral ou en briques. Enfin, le concept de maison passive désigne les habitats à très faible consommation énergétique (environ 80% de moins qu'une maison "active").

     

     
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