La rénovation urbaine récompensée

    Publié le 22 juin 2011 par Pauline Polgar
    L'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) a récompensé dix villes pour la qualité urbaine architecturale et paysagère développés dans leurs projets de rénovation urbaine, suite à un appel à contributions. Implication des habitants comme durabilité faisaient notamment partie des critères de sélection. Interview et palmarès.
    Alors que la question de la suite du programme de rénovation urbaine (PNRU) pour les quartiers "sensibles" se pose, leur exemple mérite d'être souligné : Villiers-le-Bel, Saint-Denis, Rennes, Pointe-à-Pitre, Macon, Lormont, Grenoble, Epinal, Colmar, Athis-Mons... Dix villes dont les quartiers en difficulté ont fait ou font, notamment pour certaines, malheureusement trop souvent l'actualité pour de mauvaises raisons. Mais lors des quatrièmes Journées d'échanges des acteurs de la rénovation urbaine (JERU 2011, les 14 et 15 juin derniers à Paris), organisés par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), ce sont justement leurs efforts pour l'amélioration de la qualité de leur cadre de vie, qui ont été récompensés.

    Vers un urbanisme durable

    C'est en effet dans la continuité du premier appel à projets "Rénovation urbaine et urbanisme durables" lancé en 2008-2009 avec la Caisse des dépôts et consignations, que s'inscrit cette vague de récompenses. Pour l'Anru et ses partenaires (Action Logement, USH, SG-CIV, CDC, MEDDTL, Acsé et le ministère de la culture et de la communication), il s'agissait "d'approfondir avec l'ensemble des acteurs de la rénovation urbaine les questions de qualité urbaine, architecturale et paysagère", l'un des fondements du PNRU, nous explique Anne-Sophie Hainsselin, chargée de mission urbanisme durable à la Direction de la Stratégie et du Développement des Programmes de l'ANRU. Alors que le PNRU arrive dans une phase déterminante avec près de 60% du programme engagé, c'est l'occasion de "faire un bilan sur la prise en compte des enjeux de qualité dans les projets", "faire réfléchir les équipes locales sur la qualité des opérations et, le cas échéant, infléchir la mise en œuvre de leur projet" ainsi que "capitaliser sur les méthodes de travail permettant de produite cette qualité". De quoi avoir une vision des différentes facettes que peut revêtir aujourd'hui "un projet urbain durable" avec tous les enjeux qu'il comporte, tant sociaux qu'économiques et environnementaux (voir interview en page suivante).

    Le facteur humain au cœur du projet urbain

    Lancé à la mi-décembre, l'appel à projets a reçu 98 dossiers de candidature : un succès qui souligne, là encore, l'engagement des villes sur ce sujet. Deux jurys les ont départagés : le premier réunissant des experts professionnels et les partenaires de l'Anru tandis que le second rassemblait des habitants issus de divers quartiers. L'implication des habitants - qui faisait également partie des critères de sélection des dossiers - une première pour l'Anru, "très enrichissante" et qui permet ainsi de reconnaître "leur expertise d'usage".
    A la clé de cette reconnaissance, 100.000 euros pour les villes lauréates, majorés de 50.000 pour deux villes ayant reçu une mention spéciale, Saint-Denis et Pointe-à-Pitre, décernée justement par le jury des habitants. A noter que le retour sur expérience de cet appel à projets permettra de nourrir un programme d'actions et d'échanges avec les différents acteurs de la rénovation urbaine que l'Anru compte bien lancer prochainement.
    Entre 2003 - date de création de l'Anru - et 2012, près de 12 milliards d'euros sont engagés par l'agence pour la rénovation de 490 quartiers "sensibles" sur plus de 40 milliards d'investissement. La première phase du PNRU devrait ainsi s'achever en 2013.
    En pages suivantes, l'interview de Anne-Sophie HAINSSELIN, chargée de mission urbanisme durable à la Direction de la Stratégie et du Développement des Programmes de l'ANRU et le palmarès en images des villes lauréates.
    La rénovation urbaine récompensée

    Interview de Anne-Sophie HAINSSELIN

    Anru urbanisme durable
    Anru urbanisme durable © Anru
    Anne-Sophie Hainsselin est chargée de mission urbanisme durable à la Direction de la Stratégie et du Développement des Programmes de l'ANRU
    Maison à part : Dans le cadre de l'appel à projets, les lauréats sont ceux qui, pour les jurys, répondaient le mieux à la question "Qu'est-ce qui fait la qualité urbaine, architecturale et paysagère dans les projets de rénovation ?". Au vu des résultats et selon votre propre expérience, qu'est-ce qui caractérise selon vous un projet urbain durable ?
    Anne-Marie Hainsselin : L'urbanisme durable se traduit, selon moi, au travers d'un projet de territoire à l'échelle d'une agglomération, articulant au mieux les enjeux sociaux, économiques et environnementaux de la ville et de son territoire environnant : la compétitivité économique, l'éco-efficience, la cohésion sociale. L'exercice réalisé au travers de cet appel à contributions plutôt d'appréhender la question du projet urbain durable. Et au vu des résultats, un projet urbain durable est, selon moi, un projet de renouvellement urbain qui est : adapté au site, s'appuyant sur une bonne connaissance de ses atouts et ses contraintes - d'où l'importance du diagnostic urbain et social ; à la hauteur des enjeux du site - fonction et inscription du quartier dans la ville ; qui articule les différentes échelles de projet, spatiales et temporelles ; qui est élaboré et mis en œuvre de manière partenariale, en prenant en compte les avis des habitants à toutes les étapes du projet ; et enfin, qui intègre dès l'amont, les enjeux de gestion future et les questions environnementales.
    Maison à part : Sur l'ensemble des projets, voyez-vous justement des points communs, des tendances particulières qui ressortent plus fortement ?
    Anne-Marie Hainsselin :Parmi les points forts dans les contributions on note :
    - que les dossiers de candidature reflètent une grande diversité de situations urbaines et de projets - des productions de logements qui peuvent être marquées par leur époque, mais pas par le programme ANRU en tant que tel. Il ne semble donc pas y avoir de standardisation, comme nous aurions pu le craindre ;
    - que des progrès ont été faits par tous : les acteurs du projet ont appris à partager une même culture du projet urbain, acquise par l'expérience, ce qui est une grande richesse ;
    - que les porteurs de projet - les collectivités - et les maîtres d'ouvrage ont su redonner du sens, de la cohérence dans des projets structurés, même dans des contextes de grande complexité ;
    - et qu'enfin, les projets ont permis de redonner un statut aux espaces, avec une meilleure compréhension de la relation entre sol et bâti : les espaces publics et privés ont fait l'objet d'un traitement souvent très qualitatif.
    Maison à part : Quelles sont les marges de progrès ?
    Anne-Sophie Hainsselin :Les dossiers n'ont pas toujours suffisamment mis en avant la manière dont les projets s'appuyaient sur les identités des sites, sur les atouts et contraintes du territoire, et la manière dont ils articulaient les différentes échelles du territoire - quartier, ville, agglomération. La dimension environnementale pourrait quant à elle être également mieux appréhendée, elle est souvent limitée à la seule performance du bâti. Enfin, le travail sur l'appropriation des espaces par les habitants, sur leurs usages arrive parfois un peu tard... Il y aurait encore des progrès à faire pour mettre en œuvre une concertation adaptée à toutes les étapes du projet et à prendre en compte l'expertise d'usage des habitants.
    Maison à part : Une mention spéciale pour Pointe à Pitre, un prix spécial pour Saint-Denis : pourriez-vous nous en dire plus ?
    Anne-Sophie Hainsselin :C'est une volonté de l'ANRU et de ses partenaires de donner une place aux habitants des quartiers dans cette démarche. Les contributions (donc les dossiers de candidature) devaient en effet : exprimer la diversité des points de vue sur la qualité urbaine, architecturale et paysagère, y compris ceux des habitants et usagers du quartier ; présenter les dispositifs de concertation mis en place et leurs résultats/effets sur la qualité du projet ; et enfin, préciser ce que la collectivité mettrait en place avec le soutien financier si elle était lauréate - actions associant les habitants. Un jury des habitants a été organisé, permettant ainsi de reconnaître, au niveau national, leur expertise d'usage. Les 10 projets sélectionnés par le jury des professionnels leur ont été présentés.
    Maison à part : En quoi les villes de Saint-Denis et Pointe-à-Pitre se sont distinguées ?
    Anne-Sophie Hainsselin :Les habitants ont souhaité remettre leur prix au projet de Saint-Denis parce qu'ils ont notamment apprécié la participation des habitants et son inscription dès le départ comme un aspect déterminant dans sa réussite. En effet, la ville a souhaité impliquer les habitants dès la conception du projet, jusqu'à sa réalisation. Une concertation adaptée aux opérations et aux différents publics et qui a porté ses fruits : leur avis a été pris compte dans le choix des grandes options urbaines.
    Les habitants ont également souhaité mettre en avant le projet de Pointe-à-Pitre et ont demandé que soit décernée une mention spéciale à ce projet de renouvellement urbain 'différent', pensé pour retrouver l'attractivité perdue du centre-ville et faire revenir les habitants et les commerces. Ils ont insisté sur l'importance de la question de l'identité dans la qualité urbaine : rendre la fierté aux habitants et à tous ceux qui vivent et travaillent dans la ville.
    Maison à part : Quelle suite à ces prix ? Pouvez-vous nous en dire plus sur le programme d'animation et de qualification des acteurs de la rénovation urbaine qui suit cet appel à projets ?
    Anne-Sophie Hainsselin : Nous préparons en ce moment ce programme d'actions. Nous avons d'ores et déjà envisagé, sur la période automne 2011 - été 2012 : la publication d'un ouvrage pour valoriser l'ensemble des contributions et capitaliser sur les premières réflexions ; des workshops d'une journée avec visite de site ; des ateliers sur Paris pour approfondir quelques thèmes et dégager des bonnes pratiques qui permettront d'enrichir les réflexions de l'ANRU sur ces questions.
    L'ensemble des contributions pourra également nourrir à la fois les journées d'échanges - organisées soit au niveau local par l'Anru, soit au niveau national par nos partenaires - et le programme de formation de l'Ecole de la rénovation urbaine (ERU).
    Interview de Anne-Sophie HAINSSELIN

    Saint-Denis - La rénovation urbaine récompensée

    Résidence Pottier Timbaud - Ville de Saint-Denis
    Résidence Pottier Timbaud - Ville de Saint-Denis © Résidence Pottier Timbaud - Ville de Saint-Denis
    Rénovation du quartier Pierre Sémard à Saint-Denis (93) Prix spécial
    La ville de Saint Denis compte pas moins de cinq projets ANRU en cours dans différents quartiers de la ville. Celui-ci, exemplaire, est récompensé par le jury professionnel et également, d'un prix spécial du jury des habitants. La ville annonce sur son site que le prix de 150.000 euros sera consacré à plusieurs actions, dont par exmple, l'accompagnement spécifique du relogement de locataires ; le suivi de la consommation énergétique de locataires, la préfiguration de la maison de quartier Sémard.
    Pour cette rénovation urbaine, les habitants du quartier Sémard ont été particulièrement impliqués dès l'origine du projet de réhabilitation, à travers leur participation au comité de pilotage de cette opération et au jury de sélection des architectes. Ils ont également participé à des réunions publiques et des groupes de travail marquant chaque étape.
    Réhabilitation d'immeubles, démolition et reconstruction de logements neufs moins hauts, constructions de nouveaux équipements (comme une PMI), ouverture vers le parc des sports... tout a été fait pour créer un nouveau coeur de quartier pour les 2.600 habitants du quartier Seymard.
    Pour en savoir plus sur ce projet, voir ci-dessous la vidéo réalisée par la ville de Saint-Denis :

    Rénovation du quartier Pierre Sémard : regards... par villedesaintdenis
    Saint-Denis - La rénovation urbaine récompensée

    Pointe-à-Pitre

    Pointe-à-Pitre - Pointe-à-Pitre - DR
    Pointe-à-Pitre - Pointe-à-Pitre - DR © Pointe-à-Pitre - ANRU, DR
    Rénovation du centre ancien de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe, 971) Mention spéciale décernée par les habitants
    Le centre ancien de Pointe-à-Pitre est construit sur le plan type d'une ville coloniale du XVIIIe siècle. La ville a dû compté vivre avec ses quartiers insalubres et faire face également à plusieurs catastrophes, notamment le cyclone de 1928. Plusieurs phases de rénovation ont été menées, notamment à partir des années 60, qui ont fait sortir de terre plusieurs quartiers neufs. Pour ce dernier projet, l'implication des habitants a été particulièrement souligné.
    Il s'agit notamment, en plus d'une nouvelle adaptation à la réglementation parasismique, de requalifier les ilôts anciens dégradés. Un projet à "vocation sociale très forte", intégrant de nombreux enjeux comme "les aspirations qualitatives des habitants". Cela est passé par la démolition puis la construction de nouveaux logements, équipements de proximité (écoles, crèches, maison de quartier, etc.), de commerces, bureaux, etc.
    Plus d'informations sur le site Sig Guadeloupe
    Pointe-à-Pitre

    Athis-Mons - La rénovation urbaine récompensée

    Athis Mons
    Athis Mons © Athis Mons
    Rénovation du quartier Noyer Renard à Athis-Mons (91)
    Le programme comprend de la démolition, puis de la construction et de la réhabilitation de logements, une restructuration de l'offre commerciale, l'aménagement d'espaces publics et la rénovation d'équipements publics. Pour la mairie d'Athis-Mons, "plusieurs philosophies ont présidé à ce vaste plan (...) engagé en 2006 : exit 'les grandes barres' ou les grands ensembles ; ouvrir le quartier ; lui apporter davantage de mixité sociale à travers une offre de logements diversifiés et pour toutes les catégories sociales, du logement social au privé en passant par du social intermédiaire ; enfin et surtout, améliorer le cadre de vie de ses habitants". Retrouvez l'article que nous avons consacré à cette opération sur Maison à part.
    Athis-Mons - La rénovation urbaine récompensée

    Colmar - La rénovation urbaine récompensée

    Colmar
    Colmar © Colmar
    Rénovation du quartier Colmar-Europe à Colmar (Haut-Rhin, Alsace)
    "Le Programme de Rénovation Urbaine (PRU) de Colmar a l'ambition d'une requalification sociale et urbaine dans le quartier Europe. Il a notamment pour but de rompre la coupure entre les parties est et ouest de la ville et d'offrir aux habitants un cadre de vie de qualité. L'ouverture de la gare côté ouest faisait déjà un pas important dans cette direction. De plus, la transformation de l'ex-caserne Rapp et de l'ancien hôpital Baur en pôle tertiaire efface aussi cette coupure.
    A ces objectifs s'ajoutent ceux de la dédensification, de la sécurisation, de la résidentialisation et de la recherche d'une mixité d'usages. De surcroît la recherche d'économies d'énergie est très forte." Mairie de Colmar
    Photo : habitations de Palais Royal
    Colmar - La rénovation urbaine récompensée

    Villiers-le-Bel

    Villiers-le-Bel
    Villiers-le-Bel © Villiers-le-Bel
    Rénovation urbaine du quartier des Carreaux (sud) à Villiers le Bel
    "La singularité beauvillésoise qui a convaincu le jury concerne le dialogue entre le neuf et l'existant. Les constructions neuves viennent en effet s'appuyer sur l'existant pour ne pas créer de rupture, mais bien une mutation des espaces. L'exemple le plus remarquable de ce travail architectural se situe à l'angle de l'allée Pierre Corneille et de la rue Scribe. Une percée au centre d'une barre de 170 mètres de long a permis de faire passer une nouvelle rue. De part et d'autre des pignons dénudés se sont accrochés de nouveaux logements dans un fondu harmonieux". Mairie de Villiers-le-Bel
    Villiers-le-Bel

    Rennes - La rénovation urbaine récompensée

    Rennes
    Rennes © Rennes - Dalle Kennedy
    Rénovation du quartier Kennedy Villejean à Rennes (35)
    le Plan de rénovation urbaine de ce quartier dans lequel habite près de 20.000 habitants, a permis notamment l'aménagement d'espaces publics plus attrayants, le développement de services publics, sociaux et culturels, l'amélioration de l'accessibilité et des conditions de stationnement et de redynamiser l'activité commerciale... A noter que les habitants ont, là encore, été fortement associés aux concertations.
    Voir le site de la mairie de Rennes
    Rennes - La rénovation urbaine récompensée

    Epinal - La rénovation urbaine récompensée

    Epinal
    Epinal © Epinal
    Rénovation urbaine du quartier de la Justice à Epinal (88) (photo : aménagement du Parc des vues)
    Le plan de rénovation urbaine du Plateau de la Justice comprend de de la démolition, de la rénovation et de la construction de logements. Ses objectifs : améliorer l'habitat, l'environnement urbain, les liaisons entre le quartier et le centre-ville, et assurer le développement économique et social du quartier. Son point fort : l'aménagement d'un parc en belvédère sur la ville, le Parc des Vues.
    Voir le PDF de la mairie sur ce programme.
    Epinal - La rénovation urbaine récompensée

    Lormont - La rénovation urbaine récompensée

    Lormont
    Lormont © Lormont
    Rénovation urbaine du quartier du Carriet à Lormont (33)
    Ce projet comprend la destruction, la rénovation et la construction de logements, la redynamisation des activités avec la création de locaux commerciaux, l'extension de la ligne de tramway, la requalification des espaces publics (notamment de pôles éducatifs) et la création de nouveaux services publics.
    "La ville a su saisir l'opportunité de l'arrivée du tramway pour redynamiser le quartier dans un site très contraint", nous explique Anne-Sophie Hainsselin.
    Voir le site de la ville.
    Lormont - La rénovation urbaine récompensée

    Mâcon - La rénovation urbaine récompensée

    Mâcon
    Mâcon © Mâcon
    Rénovation urbaine du quartier du Grand Marbé à Mâcon (71)
    Marquée notamment par la destruction de plusieurs tours, la rénovation urbaine de ce quartier comprend ainsi une requalification du quartier vers plus d'espace et de dynamisme. Création d'une coulée verte dotée de noues drainantes pour la récupération des eaux de pluie, construction de logements BBC, mise en place de promenades et de jardins familiaux... Une amélioration certaine du cadre de vie, avec de nombreux espaces verts. La qualité paysagère du projet a d'ailleurs été particulièrement soulignée par le jury réuni par l'Anru. Voir le site de la ville.
    Mâcon - La rénovation urbaine récompensée

    Grenoble - La rénovation urbaine récompensée

    Grenoble
    Grenoble © Grenoble
    Rénovation urbaine du quartier Mistral à Grenoble (38)
    Grenoble a été distinguée par l'ANRU pour la qualité architecturale et paysagère du projet de rénovation urbaine du quartier Mistral et plus particulièrement pour un élément du projet : l'îlot Ampère. "Cet espace qui a fait l'objet de la création d'un pôle de centralité avec l'aménagement d'une place entourée d'équipements publics fédérateurs (Le Plateau, la Maison des Habitants, un nouveau collège...), de logements et d'activités économiques a, en effet, été déterminant pour créer du lien, des échanges entre les populations des quartiers Mistral et Eaux Claires. En ce sens, il a permis de désenclaver le quartier Mistral en l'ouvrant sur la Ville", explique la Mairie dans un communiqué.
    Grenoble - La rénovation urbaine récompensée
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