Alarme : Mais comment ça marche ?

    Publié le 21 juin 2007 par par Anne de Kinkelin
    alarme
    alarme © Tryba
    Quel que soit le système utilisé, radio ou filaire, la structure de l'alarme reste inchangée. L'ensemble se compose de détecteurs, d'une sonnerie, d'une unité de gestion ainsi que des outils pour tout actionner à distance. Petit tour d'horizon de votre installation.
    Une fois vos besoins identifiés, vient le moment d'installer le système d'alarme à proprement parlé. Pour cela plusieurs appareils sont déposés aux quatre coins de l'habitation : les détecteurs, l'unité centrale, la sirène et les commandes d'accès.
    Les détecteurs : capteurs d'ondes
    Il en existe de plusieurs sortes, tous complémentaires. Tout d'abord, les détecteurs périphériques, c'est-à-dire les détecteurs extérieurs, pour dissuader les malfaiteurs de passer par le jardin. Il peut s'agir de systèmes utilisant les lumières infrarouges, installés à l'angle des murs ou derrière les ouvertures et réagissant à la coupure du rideau de faisceaux. Certains de ces appareils sont appelés « détecteurs de passage à Hyperfréquence », c'est-à-dire qu'ils envoient une onde électromagnétique entre un émetteur et un récepteur, sur une distance qui peut dépasser 100 mètres. Ces détecteurs peuvent être directement reliés à un éclairage, voire une sonnerie extérieure. Autre solution : les détecteurs périphériques qui surveillent les parois et les points d'ouverture du bâtiment. Installés à plat ou encastrés, en contact avec l'huisserie, ils créent un champ magnétique autour de l'accès. Celui-ci se rompt quand la porte ou la fenêtre sont ouvertes et déclenchent l'alarme. Dernier type, les détecteurs « volumétriques » qui enregistrent les mouvements. Ceux-ci peuvent utiliser des infrarouges fixés en hauteur (portée : 10 à 60 m), des ultrasons (8 à 10 m), à hyperfréquence (effet Doppler pour une portée jusqu'à 60 m) et « bio-volumétriques », associant un de ces effets à des capteurs microphoniques pour détecter les bruits d'effractions et ainsi éliminer les risques de fausses alertes. Dans le même ordre d'idée, l'ensemble de ces détecteurs peut être réglé de manière à limiter ce genre de risques. Si vous possédez un animal de compagnie, la fréquence et la portée des détecteurs peuvent être revues en conséquence.
    La sirène : élément dissuasif
    Elle doit être placée assez haut dans l'habitat pour éviter d'être neutralisée. Son volume sonore doit être suffisant, supérieur à 90 décibels pour être réellement efficace.
    Pour éviter d'en étouffer la portée, il convient donc de l'installer dans un espace suffisamment ouvert, un couloir par exemple et non pas un placard. Elle doit également disposer d'une batterie assurant ainsi son autonomie. Enfin, si les alarmes intérieures sont indispensables, il est possible d'installer des sonneries extérieures. Attention, ce type de démarche est soumis à autorisation. Vous devrez alors vous rendre à la mairie.
    La centrale d'alarme : cœur du système
    Les détecteurs enregistrent et transmettent une information mais c'est le rôle de la centrale d'alarme, qui reçoit les signaux, de déclencher la procédure de secours, la sirène d'alerte dans un premier temps par exemple. Connectée aux lignes téléphoniques, elle transmet ensuite l'information à la personne désirée : le propriétaire, un voisin, un ami ou à la centrale de télésurveillance. Bien que reliée à l'électricité, l'unité centrale doit posséder sa propre alimentation autonome pour fonctionner au moins 36 heures seule en cas de coupure de courant (de toute façon enregistrée par le système).

    Le saviez-vous?

    En France, un cambriolage est perpétré toutes les minutes !
    Les principaux points d'entrée sont la porte puis les fenêtres.
    95% des alarmes vendues sont des produits sans fils.
    Source: Tryba
    Alarme : Mais comment ça marche ?
    Articles qui devraient vous intéresser
     
    Recevez gratuitement
    La newsletter Maison à Part
    L'e-magazine de l'habitat sous tous les angles
    Vous pouvez vous désabonner en un clic