5 règles à retenir avant de choisir son oreiller

    Publié le 18 mars 2019 par Rouba Naaman-Beauvais
    Élément essentiel de la literie, l'oreiller est le garant d'une bonne nuit de sommeil. Apprenez à bien le choisir grâce à nos conseils et exemples concrets.
    On avait déjà choisi avec application le matelas et le sommier, au tour à présent de l'oreiller. Ce "détail" de la literie n'en est définitivement pas un : du choix de cet accessoire crucial, dépend la qualité de votre sommeil.

    En duvet de canard, en fibres synthétique ou en mousse à mémoire de forme, plutôt gonflant, plat ou ergonomique, carré ou rectangulaire... Les différents modèles d'oreiller ne manquent pas ! Et il est conseillé d'en changer tous les 3 à 8 ans maximum. Découvrez 5 règles à retenir pour ne pas se tromper dans le choix d'un oreiller.
     

    Tester l'oreiller pour définir le ressenti que l'on préfère


    Un oreiller, c'est très personnel ! Difficile d'en changer, lorsque l'on est en vacances ou à l'hôtel. Et pour cause : chaque oreiller est différent, en fonction de son garnissage et de sa fermeté. On parle également d'accueil, c'est-à-dire de l'impression de s'enfoncer ou non dans l'oreiller lorsque l'on s'allonge. "Le choix est très personnel et très difficile à faire", insiste Michaël Hannaux, directeur e-commerce du Groupe Dodo. Voici quelques éléments pour guider votre recherche :
    • Le garnissage synthétique : ce terme générique regroupe différentes fibres avec des technologies poussées, qui rendent le garnissage plus ou moins performant. En général, l'oreiller offre un gonflant, un moelleux particulier, et vous aurez l'impression de vous enfoncer dedans en vous couchant ;
    •  Le garnissage naturel : il s'agit de duvet de canard, plus rarement d'oie, et encore plus rarement, de soie. "Il y a un effet mémoire de forme dans les oreillers garnis de duvet", estime Michaël Hannaux. Le maintien est plus important que dans certains oreillers au garnissage synthétique ;
    • La mousse à mémoire de forme : ce type de garnissage, très perfectionné, soutient activement les cervicales, mais le ressenti ne convient pas à tout le monde. "Le soutien est plus fort, l'accueil est différent", précise Michaël Hannaux. Leur prix est également bien supérieur à celui des deux autres catégories.
    Le mieux est donc de tester en magasin avant d'acheter, pour vous faire une idée. Commencez par tester des oreilles qui ont le même garnissage que votre ancien oreiller : on s'habitude très vite à l'accueil d'un oreiller.
     

    Choisir la fermeté adaptée à la position de sommeil


    Côté fermeté, outre le ressenti personnel, il vous faudra prendre en compte vos habitudes de sommeil. En effet, on ne choisira pas le même oreiller si l'on dort sur le dos ou sur le ventre :
    • Vous dormez sur le ventre : préférez un oreiller moelleux, "le plus bas possible, pour que votre tête reste dans la continuité de votre dos", insiste Michaël Hannaux ;
    • Vous dormez sur le dos : un oreiller medium vous conviendra, pour un maintien optimal de la tête sans créer de cambrure de la nuque ;
    • Vous dormez sur le côté : l'oreiller doit être beaucoup plus ferme, pour combler le vide entre votre tête et le matelas.
    Là encore, testez pour trouver l'oreiller idéal.

    Etudier les questions d'entretien, d'allergies et de problèmes de dos


    Les principales différences entre les différents types de garnissages, au-delà du ressenti, concernent l'entretien et les produits allergisants.

    En effet, le duvet de canard ou d'oie risque, s'il n'est pas traité avant garnissage, de provoquer des allergies chez certains usagers. "C'est plus exactement la poussière de duvet qui est allergisante", précise Michaël Hannaux, avant d'indiquer que le duvet utilisé par le groupe Dodo est toujours traité contre les acariens et époussiéré avant garnissage.

    Si vous êtes allergique et que vous optez pour un oreiller en duvet, vérifiez donc que celui-ci est bien traité et, à défaut, préférez un oreiller en fibres synthétiques qui aurait le même accueil.

    L'entretien des oreillers est également différent en fonction de leur composition : les fibres synthétiques se lavent et sèchent très facilement, y compris en machine (référez-vous tout de même à l'étiquette du produit), tandis que l'oreiller en duvet sèche beaucoup plus lentement. "Il vaut mieux le taper, le ventiler, le protéger avec un protège-oreiller [une housse à glisser sous la taie, ndlr] plutôt que de le laver", explique Michaël Hannaux.

    Autre atout de l'oreiller en fibres synthétiques : certaines d'entre elles assurent une très bonne respirabilité à l'oreiller, et permettent d'évacuer plus facilement la transpiration.

    Notez que l'oreiller ergonomique, quant à lui, ne se lave pas ! L'eau est en effet un ennemi de la mousse à mémoire de forme. Le protège-oreiller est alors un passage obligé pour préserver votre achat parfois onéreux...

    Opter pour la qualité pour ne pas être déçu


    Combien coûte un oreiller ? De 5 à 400 €. Une fourchette de prix très large qui s'explique bien sûr par le type de garnissage et la taille de l'oreiller, mais surtout... par la qualité du produit.

    "Un oreiller bas-de-gamme risque d'avoir une durée de vie très courte, et d'être tout plat en quelques semaines à peine", prévient Michaël Hannaux. Une déception évidente, qui n'est pas la seule mauvaise surprise qui vous guette si vous négligez la qualité du produit.

    En effet, témoigne notre expert, "nous avons découvert que certains oreillers bas-de-gamme étaient remplis de chutes de tissus". Difficile, donc, d'être sûr de ce qu'il y a dans un oreiller de mauvaise qualité, ce qui peut occasionner des réactions allergiques.

    Concernant le duvet, là encore la déception est possible, d'une part quant à la durée de vie du produit, mais aussi quant aux conditions de prélèvement du duvet sur les animaux. Certaines marques très bas-de-gamme ne garantissent pas l'origine du duvet, ni qu'il a bien été prélevé sur des animaux non-vivants.
     

    Ne pas négliger l'enveloppe ni la taille de l'oreiller


    Une fois le garnissage choisi et la qualité vérifiée, il vous reste à choisir la taille et l'enveloppe de l'oreiller.

    "L'enveloppe peut avoir un impact sur le prix d'achat, mais aussi et surtout sur la résistance au lavage et à l'usure du produit", insiste Michaël Hannaux. Le coton est plus cher, mais sa durée de vie est plus longue. Certaines enveloppes proposent aussi des effets techniques recherchés : rafraîchissante, thermorégulatrice, etc.

    Enfin, "la taille est plus importante qu'on ne le croit", estime Michaël Hannaux. Bien sûr, il doit correspondre au linge de maison. Mais il doit aussi et surtout être adapté... à votre taille ! "L'oreiller carré est à proscrire pour les personnes qui mesurent plus d'1m80, sinon leurs pieds risquent de dépasser du matelas", justifie-t-il.
    5 règles à retenir avant de choisir son oreiller
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