Naturelle ou synthétique, bien choisir sa couette

    Mis à jour le 23 octobre 2023
    Date de publication et auteurs
    Publié le 13 octobre 2021 par Emma Zrour
    CHAMBRE. Pour que la nuit soit douce et agréable, et que le sommeil vous permette de recharger vos batteries, il faut combiner une bonne literie, du linge de lit douillet, mais aussi un oreiller de qualité et une bonne couette. Naturelle ou synthétique, suivez nos conseils pour bien la choisir.
    C'est l'assurance d'une nuit bien au chaud. La couette offre en effet chaleur et légèreté pour une nuit de sommeil douillette et confortable. Mais comme pour un matelas ou encore un oreiller, son choix dépend de plusieurs critères, du type de garnissage aux dimensions, en passant par sa facilité d'entretien.

    Quelle taille pour ma couette ?


    Pour choisir la taille de couette appropriée, prenez les dimensions de votre lit et ajoutez environ 30 cm de débord de chaque côté. Ces centimètres supplémentaires permettront d'éviter les entrées d'air froid, mais aussi de vous retrouver découvert lorsque vous bougez pendant la nuit.

    Il existe 4 tailles standards : 140 x 200 cm, 200 x 200 cm, 220 x 240 cm et 140 x 260 cm. Toutefois, certaines marques comme Dodo, peuvent en réaliser des couettes sur-mesure.

    Couette naturelle ou synthétique : quel garnissage ?


    Fibres naturelles ou synthétiques, tout est histoire de goût, mais aussi de budget. La couette naturelle (garnie de plumes ou de duvet) est plus durable dans le temps et offre une chaleur homogène durant les longues nuits d'hiver. Son principal avantage est sa légèreté, ainsi que son moelleux incomparable.

    Mais toutes ne sont pas fabriquées de la même manière. Les couettes plus riches en plumes sont plus lourdes, et sont donc susceptibles de favoriser la transpiration. Plus le pourcentage de duvet est élevé, plus la couette sera, à l'inverse, légère et aérée. Attention aussi à choisir un modèle où l'on ne sent pas trop le cartilage des plumes au toucher (c'est le cas lorsque les plumes utilisées sont très grosses), ce qui peut se révéler désagréable.

    Qui dit matière naturelle, dit aussi prix plus élevé. Côté budget, la couette naturelle est plus chère qu'une couette synthétique car la matière utilisée pour le garnissage est plus rare. Tout dépend bien sûr de sa qualité, mais le duvet d'oie est plus cher que le duvet de canard, à l'exception du duvet de canard eider (une espèce protégée), considéré comme le “must” de la couette, dont le prix peut vite s'envoler : compter 4.000 € environ.

    Autre reproche que l'on peut faire à la couette naturelle : sa difficulté d'entretien. Fragile, elle se nettoie de préférence à sec, dans un pressing donc. Les personnes souffrant d'allergies auront également du mal à ne pas éternuer sous ces belles plumes. Il existe cependant des traitements pour minimiser ces désagréments.

    Beaucoup préféreront donc une couette synthétique (le plus souvent en polyester). Tout aussi chaude et légère, elle a aussi l'avantage d'être facile à entretenir puisqu'elle est lavable en machine. Elle est également plus adaptée aux personnes allergiques.

    Au niveau thermique, elle est tout aussi performante grâce à une grande variété de fibres (Quallofil Air, Hollofil, Cyclafill...), travaillées pour emprisonner l'air et les rendre ainsi légères et isolantes. Les fabricants, soucieux de l'environnement, proposent également des gammes à base de polyester recyclé, et des enveloppes dites “vertes” (en coton bio, viscose de bambou...).

    Son prix, enfin, est bien plus doux qu'une couette naturelle.

    Quel grammage ?


    Bien choisir sa couette : quel grammage ?
    Bien choisir sa couette : quel grammage ? © Becquet
     
    Le grammage correspond au poids de son garnissage et s'exprime en g/m2. Il varie selon qu'il s'agit de plume, de duvet ou de fibre synthétique, et peut varié entre un modèle "hiver" et un modèle "été".

    Pour une couette naturelle et légère, choisissez un grammage de 180 g/m² pour l'été, et de 270 g/m² l'hiver. Le modèle synthétique est plus lourd, il faut donc compter 200 à 250 g/m² pour une couette d'été et de 300 à 450 g/m² pour une couette d'hiver. Au-delà, seul les véritables frileux peuvent supporter un garnissage de 500 g/m², sinon vous risquez d'avoir très chaud et de transpirer. Pour résumer, plus le grammage est important et plus la couette sera chaude.

    L'enveloppe de la couette


    C'est un autre paramètre à prendre en compte afin d'éviter que le garnissage ne s'échappe. La densité du tissage varie selon le nombre de fils/cm².

    Pour une couette naturelle, privilégiez une enveloppe en percale (120 à 150 fils/cm²). Les plumes ne pourront pas s'échapper et la douceur du tissu est agréable au toucher.

    Pour une couette synthétique, ne descendez pas en dessous de 90 150 fils/cm².

    Quel traitement pour ma couette ?


    Antiacariens, antibactériens, antipunaises de lit... De nombreux fabricants garantissent un traitement spécifique de leur couette (qu'il s'agisse du garnissage, de l'enveloppe ou des deux). Si leur efficacité réelle n'a pas été prouvée, le plus simple pour assurer une bonne hygiène et éviter les désagréments reste bien sûr d'entretenir régulièrement votre literie, et donc votre couette.

    Celle-ci doit être lavée au moins une fois par an (en machine ou à sec selon le type de fibres) et aérée et dépoussiérée le plus fréquemment possible.


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