Les différentes étiquettes énergie © Montage MAP
Après les
réfrigérateurs et lave-linge, les
hottes de cuisine, les
aspirateurs, et avant les
fenêtres, ce sont donc les chaudières et chauffe-eau d'une puissance de moins de 70 kW qui se verront attribués une étiquette énergie, à partir du 26 septembre 2015.
Comme pour les précédentes gammes de produits, l'étiquette européenne est uniformisée : nom de la marque et du modèle, puissance acoustique, fonction (chauffage des locaux, chauffage de l'eau sanitaire ou les deux), etc. On y trouve surtout, représentée par une lettre sur l'échelle (de A+++ à G),
"la classe d'efficacité énergétique saisonnière" de l'appareil, qui équivaut à un rendement en pourcentage.
"La directive concerne le rendement, c'est-à-dire le rapport entre la chaleur produite et l'énergie consommée pour la produire (puissance nominale), explique Philippe Nunes.
Mais l'étiquette permet aussi d'estimer la consommation de l'appareil". S'il s'agit d'un système relié à une pompe à chaleur ou à une installation solaire, la facture sera moins élevée.
Les deux directives ont d'ores et déjà eu un impact positif sur les fabricants, qui les ont anticipées en concevant des appareils plus efficaces et, pour certains fabricants, en supprimant complètement de leurs catalogues les chaudières basse température. Résultant : une offre quasi unique et, à terme, la disparition pure et simple des modèles à basse température.
Selon Philippe Nunes,
"l'étiquette énergie est une bonne information pour l'acheteur", toutefois loin d'être suffisante :
"les vraies économies d'énergie dépendent de nos comportements quotidiens, ajoute l'ingénieur thermicien. Avec une chaudière de rendement moyen et de bonnes habitudes (chauffer à 19°C, couper le chauffage pendant qu'on aère, etc.), on peut consommer moins que son voisin et sa chaudière A++".